Du 6 au 7 février dernier s’est tenu à Libreville, un atelier de renforcement des capacités techniques des chefs de délégations provinciales de la caisse nationale d’assurance maladie te de garantie sociale (CNAMGS). Cette rencontre illustre une dynamique nouvelle inscrite dans le plan AISSa 22 voulue par Renaud Allogho Akoué, directeur général de ladite structure.
Cette rencontre s’est efforcée à la lumière des thèmes abordés de renforcer les moyens techniques des responsables provinciaux dans la gestion de la qualité des prestations et de la proximité avec les assurés, toute chose qui se matérialise dans les hôpitaux, les centres de santés et les pharmacies aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du Pays. Elle s’est attachée également à réorganiser les caisses. C’est-à-dire que les délégations vont être désormais l’émanation de la direction générale en termes de recouvrement, de prestation et de contrôle médical. Un autre volet a concerné le plan d’ouverture de délégation des antennes des unités départementales.
En ouvrant les travaux de ce 1er rendez vous, Renaud Allogho Akoué a donc mis l’accent sur l’intérêt pour les délégués provinciaux d’acquérir ces outils de managers du fait de leur responsabilité lors de l’ouverture et du fonctionnement des différentes unités départementales.
Le directeur général a également souhaité à « tous les directeurs d’être mobilisé et de poser toutes les questions, apporter les suggestions et remarques utiles mais sans tabous afin que les différentes délégations soient véritablement autonome ». Il a insisté pour qu’un accent particulier soit mis au cours de cet atelier sur l’accueil et l’orientation des assurés pour que la CNAMGS joue pleinement son rôle définit au cœur de la santé des gabonais.
Au titre des retombées, on compte près de 15 recommandations allant dans le sens de l’amélioration de la qualité d’offres, de services et de contrôle dans les délégations provinciales. Prononçant le discours de clôture, le directeur général adjoint, en lieu et place du directeur général empêché a rappelé essentiellement que « cet atelier doit permettre de donner encore plus au plan AISSA 22 tout son sens en mettant en évidence ses deux paliers fondamentaux qui sont le renforcement de l’aide sial et l’optimisation de l’organisation »
La fin de l’évènement a été marqué par la remise symbolique de deux premiers bus devant servir pour l’immatriculation des gabonais économiquement faible dans les zones reculées de la province de l’estuaire.
Edouard Dure
