Le gouvernement gabonais, confronté depuis la crise post électorale de 2016 à une série de grèves qui paralysent l’administration, risque de vivre à nouveau une semaine à risque à partir de ce lundi.
Cette semaine encore risque d’être très longue pour le gouvernement d’Izozet Ngondet confronté depuis un certain temps à toutes sortes de grèves et de mouvements de contestation et de revendications.
Dynamique unitaire a décrèté, dès ce lundi 12 mars, une grève générale illimitée dans tous les secteurs d’activités. Cette décision, de la confédération syndicale, qui selon elle est une réponse appropriée au «mutisme et mépris», du gouvernement face à leurs revendications n’est pas de nature à ramener le calme et la sérénité dans le pays.
Le 1er mars dernier, un préavis de grève a été déposé sur la table du Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet. C’est donc par le manque de volonté du chef du gouvernement à entamer des discussions avec les syndicats que ces derniers ont appelé l’ensemble des travailleurs à observer une grève générale illimitée, à compter de ce 12 mars 2018, sur l’ensemble du territoire national.
Vexé selon eux par le mépris du chef du gouvernement, Dynamique unitaire souhaite à travers cette grève illimitée l’ouverture «sans conditions» de véritables négociations avec le gouvernement.
Il revendique entre autres l’annulation des mesures prises par le gouvernement lors du Conseil de ministres du 23 février 2018. Il s’agit notamment des mesures relatives à la suppression du paiement des services rendus aux fonctionnaires et la non législation des éléments de rémunération par le parlement, le paiement au trentième des salaires des fonctionnaires, l’avancement exclusif au mérite des agents publics de l’Etat.
Mais également le respect des libertés et des droits syndicaux, notamment la réhabilitation administrative de la Conasysed, la renégociation des nouveaux paramètres de la pension retraite, ainsi que la révision à la baisse du taux de prélèvement de la CNAMGS. Ainsi que la régularisation de toutes les situations administratives, le paiement de toutes les sommes dues aux travailleurs. Il s’agit principalement de rappels solde, la prime d’incitation à la performance (P.I.P) du 2e trimestre 2015 pour les agents de la Santé, des Affaires sociales, des Travaux publics, les vacations aux examens 2017 et les droits des déflatés de la CNSS.
La crise socio-économique semble t-il est loin d’être terminée. Y’aurait t’il cependant une main noire avec des colorations politiques dernière ces revendications? Toute fois c’est un combat de choc qui s’annonce…Et le travailleurs gabonais, lui il souhaite simplement améliorer son quotidien. Nous y reviendrons!
N.M