L’objectif de la réunion qui s’est tenue, ce Mardi 17 avril, à la mairie du premier arrondissement de la commune d’Akanda était d’apaiser les tensions des populations et de leur demander de faire une fiche d’identification, afin de savoir qui occupe quoi et son niveau d’investissement.
A la mairie du premier arrondissement de la commune d’Akanda, le maire Ernest Ogandaga, le représentant de l’ANUTTC, et celui du conseil supérieur des affaires Islamiques du Gabon ont rencontré les responsables des terrains dans la zone impactée par le projet de construction d’un complexe intégré Islamique pour qu’ils soient informés de ce qu’ils occupent une zone ayant déjà un titre foncier au nom du conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon. Et Ernest Ogandaga, dresse le bilan au terme de cette réunion.
« Nous avons invité les populations de la zone Iyalala pour leur dire que cette zone porte un titre foncier attribué au conseil supérieur des affaires Islamiques du Gabon. Notre mission était de recueillir des populations un certains nombres d’informations quant à leurs occupations, afin d’identifier qui occupe quoi et mener des échanges avec ces derniers pour que dans les prochains jours nous nous rapprochions du conseil islamique et recevoir d’eux le projet et faire assoir les différentes parties pour que nous puissions voir quels sont les conditions idoines pour la finition ou la matérialisation… Là était l’essentiel du message à l’endroit de nos populations.», a-t-il dit.
Pour le représentant de l’ANUTTC, il était question d’expliquer aux populations la stratégie d’intervention de cette administration sur le terrain qui se définit sur deux volets. D’abord la délimitation du site pour lever la confusion de ce qui concernait les différentes limites dudit site. Et le recensement des constructions à l’intérieur de la zone impactée et surtout invités les populations non recensées à le faire le plutôt que possible.
L’un des occupants quant à lui a évoqué le principe de la tolérance administrative qui veut que lorsque les populations s’installent dans un site d’utilité publique, le droit leur reconnaisse le respect de leurs biens. De ce fait « nous allons nous assoir avec l’administration de façon responsable pour regarder les contours de la question pour voir qui peut être contenu dans la zone si intégration il y’a, qui peut être relogé si relogement il y’a… » A-t-il relaté.
A en croire les parties prenantes une discussion constructive sera à proposer entre les populations avec l’état et l’acquéreur pour que tous ensembles puissent plancher sur les solutions à proposer afin que l’administration soit respectée et l’intérêt des populations garanti.
Nathan Moore