A Libreville, beaucoup de jeunes filles s’habillent non pas pour elles, mais pour les autres. L’apparence physique devient un élément primordial pour elles. Pire encore, sous l’influence des images publicitaires, de films ou de clips vidéos, ces jeunes filles portent des tenues sexy, souvent à la limite de inacceptable.
Il devient très rare de sortir de chez soit sans croiser une fille à moitié nue vêtue. A la place des vêtements descend, elles ont choisit ceux qui couvrent à peine le corps. Fort d’un désir de vouloir se faire intégrer ou remarquer par d’autres.
Certaines d’entre elles, ont entre 11 ans et 17 ans et portent déjà des petites culottes ou jupes ultra sexy, des jeans super taille basse ou super destroye, un piercing au nombril, à la lèvre, au nez. Des tatouages sur le corps, du maquillage abondant avec des chaussures à talon aigu qui leur donnent un déhanchement provocateur.
Il suffit de sillonner la capitale de découvrir ce triste spectacle. Et ceux sous le regard indifférent ou complice des autorités et de leurs parents.
Si la mode apporte aux jeunes du feeling, de l’attirance même en y associant quelques réserves, elle peut aussi avoir des conséquences plus négatives. Elle peut entre autre engendrer des agressions sexuels ou encore emmener les jeunes filles à se livrer à la prostitution. En plus cette préoccupation à la mode peut créer un certain mal être jusqu’à devenir obsessionnelle pour entrainer enfin des séquelles sur la santé mentale.
Entre la publicité et la pression sociale, les jeunes filles sont exposées au diktat de la mode. Or si ces dernières voudraient être respectées, elles devraient apprendre à se respecter tout d’abord. Les tenues extravagantes ou sexy sont sujets à polémique et préjudiciable.
Tout de même, il est possible de se valoriser autrement que par son apparence ou son style vestimentaire car il ne faut pas l’oublier » l’habit ne fait pas le moine, mais on reconnaît un moine que par sin habit »…
Édouard dure