Dans la foulée des apprenants, les membres du conseil national de la jeunesse gabonaise(CNJG), dans une déclaration lue par leur président, condamnent avec la dernière énergie l’utilisation de la part d’un gendarme en poste au pk5, de gaz lacrymogène sur des élèves assis dans un taxi bus. La scène filmée, fait froid au dos et porte à réflexion.
« Le mercredi 8 novembre, aux environ de 7h30 s’est produit une altercation entre un gendarme de l’unité mobile du pk5 et des élèves du lycée technique Omar Bongo (LTNOB). En effet, les images et photos qui nous sont parvenues montrent clairement le gendarme faire usage de gaz lacrymogène sur des élèves assis dans un taxi bus. Le bilan à l’heure actuelle fait état de deux blessés graves et une étudiante dans un état critique.
Il est de notre devoir en tant qu’interface républicaine pour les intérêts de la jeunesse de notre pays, de condamner avec la dernière énergie cet acte. En conséquence, nous nous joignons à l’association APADI aux fins d’appuyer la plainte introduite. Nous appelons donc respectueusement le ministre de la défense et celui de la justice à faire la lumière sur les événements suscités de façon à dégager les responsabilités d’une part et que des sanctions à la hauteur de l’acte soient prises d’autre part.
Par ailleurs nous invitons nos chers frères et sœurs élèves, à faire preuve de responsabilité et d’esprit patriotique pour que pareille incident ne se reproduise plus jamais… »
Jusqu’ici, le CNJG avait accepté d’avaler bien des couleuvres, mais les temps changent et le contexte avec Ali Bongo est plus favorable aux revendications justes et démocratiques. Toutefois, L’adoption de véritables réformes démocratiques voulues par l’exécutif est impossible en l’absence d’une justice capable de faire contre poids à de tels agissements.
Edouard Dure