Le ministre du budget, Jean Fidel Otandault c’est entretenu mardi dernier avec les représentants des sociétés Averda et Clean Africa. L’objectif de cette rencontre était de passer au peigne fin les maux qui minent ce secteur d’activités, afin d’y trouver des solutions adéquates.
En mémoire, dans un courier daté du vendredi 9 mars, le premier responsable d’Aversa signifiait au responsable de Clean Africa, qu’il n’observerait plus qu’un service minimum limité au nettoyage des grands axes et des endroits huppés de la capitale.
L’excuse brandie par Aversa étant une dette colossale de l’État, vis a vis d’elle, lequel Etat annonçait en février de cette même année avoir débloqué une somme de 310 milliards de FCFA pour le règlement de la dette intérieure, afin de redémarrer l’activité économique des différentes entreprises et créer ainsi la croissance.
En décembre dernier, le personnel de l’entreprise avait déjà arrêté le travail, exigeant le paiement de plusieurs mois d’impayés.
Les échanges entre les différentes parties sont donc d’une importance. L’insalubrité est devenue monnaie courante à Libreville du fait de l’arrêt ou de la réduction des activités de ramassage, revendiquant le payement de la dette.
Avec une production d’ordures ménagères de près de 350 tonnes par jour, un peu aisément comprendre ce que vivent les populations, mais surtout ce qu’une journée de suspension d’activités vaut aux usagers. Par conséquent le gouvernement se devait de réagir dans les meilleurs délais et l’on l’espère efficacement.
N.M
