Harcèlement et abus d’autorité sont les maux qui minent le conseil gabonais des chargeurs( CGC). Une société où la première responsable veut en découdre à tout prix avec 30 de ses agents pour sois disant avoir mené une << grève illicite>> a expliqué le président de la synatra-CGC, Gaston Robert Kolman Indassy Gnambault au-cours d’une conférence de presse tenue le 3 juillet dernier.
Dans cet établissement para étatique, la directrice, Liliane Nadège Ngari épouse Y’Oebegue est déterminée à mettre un terme au contrat de travail de ces 30 agents, ce malgré les injonctions de sa tutelle de renoncer à cette initiative.
Déjà 14 agents sur les 30 ont été pure et simplement licenciés. 4 autres par contre ont reçu une mise à pied conservatoire grâce à la pression du ministère du travail et les 12 restants ont bénéficié de l’intervention du ministère du transport s’étant opposé radicalement à leurs licenciements. Ce après que la directrice générale ait remis aux différents agents des lettres de convocation à l’entretien sans tenir compte des procédures du code de travail en vigueur, a t-on appris du président synatra-CGA.
De par ces faits, Gaston Robert Komlan indassy Gnambault fit condamné avec la plus grande énergie, la transformation de l’entretien en tribune de lynchage moral et psychologique des agents , mais dénonce également le blocage des comptes bancaires de 20 grévistes, le licenciement de 12 agents sur les 30 et la saisine du juge de référé pour démanteler le syndicat ( synatra- CGC). S’y ajoute également la citation directe à l’endroit de 6 agents et surtout la remise en cause des points de vu des services techniques de l’inspection du travail, pire encore le refus systématique des recommandations du ministre du transport et celui du travail.
Voilà comment au Gabon où le chef de l’État met tout en œuvre pour améliorer les conditions de vie des populations qu’on licencie sous aucune forme de procès des responsables de famille en allant ainsi à contre courant de la politique du palais du bord de mer.
Édouard dure