Les gabonais peuvent de nouveau goûter à la liberté d’être hors de leur domicile au delà de 18 heures. Le couvre-feu est en effet décalé à 21 heures dans le pays. Côté face, c’est une bonne nouvelle. Côté pile, l’annonce démoralise une frange de la population, qui attend la levée complète de cette mesure restrictive.
Ils veulent retrouver leur vie d’avant. Sans perspective de sortie du couvre-feu, les critiques pleuvent sur les réseaux sociaux, et semblent augmenter, à mesure que le couvre-feu est maintenu.
Signe de l’ampleur que prend l’opposition à la mesure en vigueur:
depuis mars 2020, le Gabon entier est soumis à la règle du couvre-feu, afin de contrôler au mieux l’épidémie de coronavirus. Une mesure annoncée pour « au moins quelques mois » à ce moment-là, mais qui, plus d’un an après, s’éternise.
Ne pas relâcher nos efforts.
C’est surtout l’absence de perspectives concernant sa levée qui semble peser sur le moral des Gabonais. Et lors de son allocution à la Nation pour faire le point sur la situation sanitaire, le Chef de l’État a annoncé que le couvre-feu est repoussé à 21 heures sans trop s’épancher sur la question.
Ali Bongo Ondimba a simplement rappelé que l’heure n’est pas encore au relâchement de nos efforts, encore moins au relâchement de notre vigilance collective. »
Ils sont de plus en plus nombreux, les internautes contre la prolongation de ce couvre-feu, dont on ne connaît même pas la date de fin.
Besoin de retrouver la vie d’avant.
À travers les tweets des internautes, c’est surtout une exaspération et une nostalgie de la vie « normale » qui ressort essentiellement.
Rendez-vous dans quelques mois pour d’éventuelles annonces pour une levée complète de cette mesure ? En attendant, le couvre-feu, toujours en vigueur, continue à faire grincer des dents.
