La musique fêtait le jeudi dernier, au palis des sports de Libreville son 37e anniversaire, avec un hommage rendu à l’artiste Mack-Joss, décédé il y a quelques mois. C’est dire la vigueur de l’évènement et la conviction des musiciens. Mais que serait la musique sans les mélomanes ?
Prendre part à un spectacle est toujours un moment particulier. D’avoir vécu une soirée, d’avoir partagé des sons, des souvenirs, des découvertes et d’écouter en direct les différentes interprétations musicales. C’était bien le cas lors de la fête de la musique, d’autant que l’hommage rendu à l’artiste Makaya Mboumba, dit Mack-Joss accélérait encore les particules.
« Le boucher » par exemple n’est pas un son anodin. Il est de ceux qui mettent le public debout, vibration commune, émotion au paroxysme quand le souvenir de l’artiste disparu abime de tristesse.
Ça ne pouvait mieux se dérouler sans également ces artistes musiciens et des humoristes de renoms dont Diane Amédée, le groupe Champ sur la Lowé, le Sourire à Côté, Axel Agambouet, Sima Higue, sans omettre la Fanfare des Forces Armées gabonaises.
Mais le plus bel enseignement, c’est vraisemblablement le public qui s’approprie l’évènement. Il n’y a pas de spectacle devant une salle vide. Jamais elle ne l’a été. Palme d’or pour le ministre d’état, ministre de la culture, Alain Claude Bilie Bi Nze pour la promotion des évènements culturels.
Edouard dure