Le week-end dernier était en ébullition entre joies pour certains et pleurs pour d’autres. Pour cause les examens de fin d’année ont rendu leur verdict.
De ce qui en ressort, les résultats du certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE) ont affiché une nette embellie cette année, soit un taux de réussite de 67,80%. Un pourcentage au dessus de celui du brevet d’étude du premier cycle ( BEPC) qui lui est juste à la moyenne, soit 57,49%. Et largement en hausse par rapport à celui du baccalauréat avec ses 17,21% de pourcentage de réussite.
Comment en est-on arrivé à ce pourcentage au BAC? La question a toute sa raison d’être posée. Et les raisons invoquées sont souvent la défaillance de l’encadrement pour certains, traduit par les effectifs pléthoriques avec une moyenne d’élèves de 46 par enseignant au primaire et 48 au secondaire , bien loin de la norme qui est de 21 apprenant dans les pays à revenu intermédiaire.
Autres causes. La problématique des enseignants ne disposant pas de bagages pédagogiques suffisants et que l’on retrouve le plus souvent dans les établissements privés au vu et au su de la tutelle. A cela s’ajoute le manque de rigueur dans la gestion du personnel qui se traduit par l’absentéisme, l’abandon des postes. S’en suit également l’absence d’équipements didactiques nécessaires ainsi que l’insuffisance du budget alloué pour le secteur de l’éducation national.
Autant de griefs inscrit à l’échec des examens et concours et à l’origine des mouvements grèves dans notre pays. La problématique des structures d’accueils et les mauvaises conditions de travail des enseignants ne sont pas en reste. Une tendance que l’État que l’État devrait inversée. C’est ainsi que l’avenir se donne une chance…
Édouard dure