Les membres représentants du conseil national de la Démocratie (CND), se sont réunit ce jeudi 28 février à Libreville pour participer à l’assemblée plénière de ladite institution. Plusieurs personnalités en tête des quelles le Premier Ministre, Julien Nkoghé Békalé et des nombreux responsables institutionnels, diplomatiques et politiques ont pris part à cette cérémonie.
L’heure n’est pas au bilan mais à des échanges nécessaires entre personnalités politiques et à des recadrages souhaités. Séraphin Ndaot Rembogo qui conduit l’institution après la demande de certains responsables de partis politiques a donc jugé bon d’organiser cette plénière. L’occasion pour lui de rappeler à l’assistance les missions dévolues au CND qui sont, entre autres , la consolidation de la démocratie par le dialogue et la concertation permanente. De poser des constats et de préciser voir de corriger ce qui doit l’être.
Effectivement, les tables avaient de quoi débattre. Qu’il s’agisse du fonctionnement de l’institution, ainsi que d’autres difficultés à être examiner et partager.
Si l’entame du CND était prometteuse nombre de questions se posent encore. Une préoccupation partagée par le Chef du Gouvernement, Julien Nkoghé Békalé lors de sa déclaration de politique générale du mardi 26 février 2019. Dans ce sens, Julien Nkoghe Bekale avait indiqué la nécessité pour son équipe de privilégier la concertation aussi bien avec les acteurs politiques qu’avec les autres couches de la société mais à condition que celle-ci se fasse dans le respect de l’état de droit.
Au final des recommandations seront posées. Pour les representants de 65 partis politiques presents, les interrogations sont très concrètes l’organisation d’une assemblée élective, les recommandations du dialogue d’Agondje, sur la consolidation des pouvoirs du CND, et sa posture sombre et morose dûe à l’absence de financement total du budget prévu pour lui, par l’État.
Édouard Dure
