A la veille du lancement de la campagne des élections jumelées législatives et locales d’octobre prochain, déjà pleine de requête sur la table de la Cour constitutionnelle.
Au total, 170 requêtes ont été portées soit pour invalidation, soit pour validation pour ce qui est des candidatures rejetées par le Centre gabonais des élections (CGE). La cour a été saisie pour des supposées irrégularités formulées par des candidats des deux bords participants à ces joutes électorales. Selon les dispositions légales, c’est donc 8 jours maximum pour trancher de ces recours après la publication officielle des candidats retenus par le CGE.
On note comme griefs, la brigue d’un même siège par deux candidats de même bord politique, la même suppléance pour des candidats d’obédiences politiques différentes ou encore un même candidat investi sur plusieurs listes…
Autant de faits qui foulent au pied la réglementation en matière d’élections, à l’exemple de l’une d’entre elle qui stipule en son article 64 que « nul ne peut être, pour un même scrutin, candidat sur plusieurs listes ni dans plusieurs circonscriptions électorales ». Ce qui, fragilise déjà, la crédibilité de la CGE.
Edouard dure