Sur l’organisation des élections législatives et locales jumelées d’octobre prochain, le président du Front d’égalité et républicain ( FER) donne son impression sans détour.
GINEWS: Bonjour, présentez vous?
Nzigou Manfoumbi : Je suis Bonaventure Nzigou Manfoumbi, président du Front d’Egalité Républicain ( FER), candidat au 2eme siège du département de Douigny dans la province de la Nyanga. Nous avons présenté 21 candidats aux législatives et 9 listes aux locales. C’est un exploit pour un jeune parti de moins de 5 ans.
Que pensez vous du centre gabonais des élections ( CGE)?
Je me permet de commencer mes propos par des observations voir des interrogations. Tout d’abord, est-ce que le CGE a la maîtrise de l’organisation des prochaines élections ? Je répondrai par le négatif parce-que dans les faits un certain nombre de disfonctionnement a été constaté dans la validation des dossiers de candidatures, toute chose qui rend faux le jeu démocratique et l’organisation de manière parfaite ce double scrutin. De même on s’étonne de la manière dont sont distribués les cartes d’électeurs, bref…pour mémoire d’ailleurs, le CGE avait dans un passé proche, désigné les représentants en lieu et place de la plate forme des 43 de l’opposition amabilité à le faire. C’est dire que nos représentants avaient été changés par elle. Ceci dévoile à suffisance les prémices d’une tricherie organisé et d’une fraude généralisée.
Un mot sur le plan organisationnel de ces élections ?
Pour cette élection nous avons déjà constaté que l’organisation en terme de matériel pose problème. Le ministre de l’intérieur de notre point de vu commence à organiser le désordre. Il impose qu’il ait 2 bureaux à chaque centre de vote, d’un côté les législatives et d’un autre les locales, une situation laborieuse et insoutenable pour les femmes en grossesses, les malades et les personnes du 3eme âge, surtout en cette saison sèche. Je pense que le PDG et son gouvernement organise cette stratégie pour décourager les électeurs de l’opposition. Mais malheureusement pour eux, l’opposition et les populations sont totalement mobilisés pour sanctionner le PDG, parti de la destruction du Gabon qui a tant fait et dont le bilan est un génocide général. Nous ne sommes pas heureux, mais nous ne donnerons pas cette possibilité au PDG de remplir l’hémicycle de l’Assemblée nationale par la politique de la chaise vide.
Un mot de fin?
Le message de la responsabilité qui doit caractériser chaque individu, renforcer pour la dignité de l’homme qui ne doit pas se faire acheter. Je demande à la population gabonaise de mettre fin au crime économique, à l’agonie sociopolitique parce-que le PDG a failli à sa mission, celle de relever la nation. Il faut un nouveau défis celui de renouveler le personnel politique parce-qu’on ne construit pas avec du vieux…
