Cet échange entre le premier ministre et certains membres du gouvernement avec la presse du 8 avril 2019 dernier, Consacré à porter des éclairages sur des sujets tel que, la régularisation de près de 2 000 enseignants en présalaire, le gel pendant 3 ans des recrutements dans la fonction publique et le recensement biométrique de ses agents – mesures qui permettront à l’État de faire le point sur sa masse salariale – , la réduction de la main d’œuvre non permanente (MONP) et la réforme de la bourse qui s’est déroulé dans un restaurant de la capitale est une première avec le chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale. On y a enregistré la présence des ministres d’État en charge de l’Éducation nationale, Michel Menga M’Essone, de l’Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, et les ministres de la Fonction publique, Madeleine Berre et de l’Emploi, Nanette Longa Makinda. Durant cet échange le chef du gouvernement et son équipe ont pu s’exprimer à bâton rompu avec les hommes de la presse.
L’un des temps forts de cette rencontre a été la séance question réponse avec les journalistes. Instant pour le premier ministre de rappeler que l’action de l’équipe gouvernementale sera suivie dans le cadre d’une feuille de route axée sur trois principes importants : la nécessité de mener des réformes courageuses et bénéfiques pour le plus grand nombre ; une forte tonalité sociale avec un accent particulier sur les secteurs de l’éducation, des infrastructures routières, la santé, du logement, de l’eau et de l’électricité ; et enfin un dialogue permanent avec toutes les forces vives de la Nation en vue du développement harmonieux de notre pays.
La récente mesure pour l’obtention de la bourse à 19 ans avec une moyenne de 12/20 dans les séries scientifiques et généralistes a porté une attention particulière. Cette décision qui remonte des états généraux de l’éducation en 2010 au terme desquels il a été convenu que pour améliorer notre système éducatif, le gouvernement s’engage à investir à hauteur de 18 000 milliards sur une période de 10 ans, soit en moyenne 180 milliards par an pour le secteur éducatif.
Il ressort de cela que le gouvernement n’a pas respecter à ses engagements afin d’améliorer les conditions susceptibles de produire des élèves solidement formés qui arrivent en terminale à 17, 18 ou 19 ans. Il n’y a donc pas lieu d’exiger la conséquence sans d’abord traiter les causes, afin de résorber la problématique sociale marqué récemment par la manifestation des élèves dans l’ensemble du territoire entrainant la suspension des cours par le ministre de tutelle.
La rédaction