Cinq personnalités du Mogabo se sont retrouvées pour la première fois, ce 28 juillet 2017 autour de la presse dans un hôtel de la place. Situation politique actuelle, état des lieux, perspectives pour un Gabon fort prospère et solidaire étaient au centre de leurs thématiques. Le point sur ce qu’il faut retenir.
Après plus d’une heure de débat entre, Blaise Louembet, Alain Claude Bilie Bi Nze, Pacôme Moubelet Boubeya (modérateur), Ali Akbar OnangaY’Obegue et Simon Ntoutoume Emane avec la presse nationale et internationale, les premiers cités ont annoncés la tenue successive de plusieurs initiatives en réponse aux différentes sorties de la coalition du camp Jean Ping. En quelques phrases, Pacôme Moubelet a planté le décore. A partir du déroulement de la campagne électorale des dernières présidentielles, à la validation de l’élection d’Ali Bongo Ondimba par la cours constitutionnelle en passant par la tenue du dialogue politique national. Selon Alain Claude Bilie Bi Nze, le dialogue émanait de la promesse faite par le chef de l’état lors de sa campagne, et de rappeler << pour nous, le Gabon est sortie de crise après les élections…aujourd’hui il y’a un gouvernement mis en place et qui doit mettre en oeuvre les engagements pris par le chef de l’état. Il est donc temps de se mettre au travail au lieu de distraire le peuple>>.
De son côté, Simon Ntoutoume Emane parle du sens de loyauté << on peut être opposant et être juste.la loyauté en politique a un sens et l’infidélité est malsaine>>. Blaise Louembet quant à lui s’est insurgé en s’interrogeant de ce que l’opposition salisse l’image du pays à travers le monde << nous avons proposé un plan de relance économique , est ce que l’opposition a raison de faire le tour du monde pour dire aux instances internationales de ne pas prêter l’argent au Gabon? >>.
Quoi qu’on en dise, cette sortie du « Mogabo » fondamental vise essentiellement les multiples sorties du candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, Jean Ping et les siens. Pour Ali Akbar Onanga tous les opposants sont comptables de la situation socio économique actuelle du pays, selon lui << aucun d’entre eux ne peux me donner des leçons, ils ont tous fait la preuve de leur incapacité de leur incompétence puis-qu’ aujourd’hui ils dénoncent que sa va mal et si sa va mal c’est parce qu’ils nous ont laissés un héritage qui est mauvais >>.
Du côté de la population, FranK, un cadre de la république, trouve là un conflit d’intérêt entre les anciens pédégistes devenus opposants et les nouveaux aujourd’hui aux commandes. Selon lui, il regrette que ce soit sans fin << on invente à chaque fois la poudre, alors qu’il faut faire table rase. se réconcilier, se mettre au travail ensemble >> a t-il dit. Eugénie, mère de 5 gosses, enseignante d’Université, vivant au quartier cocotier s’interroge sur le fondement de cette sortie politique. << On peut se demander en quoi cette sortie ou les futurs initiatives seront elles nécessaires à faire du Gabon , un pays fort, prospère et solidaire? A ce stade, le projet du Mogabo pose bien plus de question que les membres en ont répondu. Qui pourront bénéficier de ces sorties sachant que chacun souhaite être reconduit au nouveau gouvernement? Ces initiatives seront elles financées par le chef de l’état? Ou bien cette sortie entend redorer le blason des initiateurs vis à vis du chef de l’exécutif ? Ou encore se faire flouer le président de la république en lui retirant encore d’énormes sommes d’argents? >> .
On peut donc espérer que cette première sortie du Mogabo puisse être de bon sens dans l’esprit. Ce pendant, le diable se cache souvent dans les détails et en y regardant de plus près, il semblerait que c’est la pratique qui sera en mesure de démontrer si oui ou non les initiatives annoncées porteront les fruits de la thématique suggérée, c’est à dire faire du pays, un Gabon Fort, prospère et solidaire…
Edouard Dure