Le mardi 3 octobre, le porte parole de la présidence, Ike Ngouoni Aila Oyouomi, a tenu sa 2ème conférence de presse après sa nomination. Face aux journalistes, le porte parole a confirmé la fracture avec l’aile traditionnelle des nominations et de rappeler la concrétisation d’un engagement pris devant la Nation, celui du Président de la République, Ali Bongo Ondimba. En termes de rajeunissement, de féminisation, d’ouverture à la société civile, d’égalité des chances, de méritocratie, chez nos gouvernants et responsables d’administrations.
Au cours de sa conférence de presse, Ike Ngouoni Aila Oyouomi est revenu sur les principes qui ont guidé le vaste remaniement qui a été opéré dans l’ensemble du secteur public la semaine dernière. Selon lui, » il s’agit de changer les têtes, les managers, pour améliorer l’efficacité de l’action publique, car ceux qui ont été nommés, il sont 285 au total, l’ont été avant tout sur la base de leur compétence et de leur efficacité. »
Il s’agissait également de montrer l’engagement tenu par le chef de l’exécutif sur la mise en application à un délais raisonnable des réformes prises, il y a quelques mois sur la route d’Ozouri. Mettant ainsi les récentes nominations dans un contexte historique, bien au delà des clivages politique, mais dans l’optique de redresser et de moderniser l’appareil administratif et productif du pays.
Après ce vaste mouvement dans les administrations publiques, une polémique était apparue autour des nominations dites tribales dans les régies financières. Disant comprendre » la colère des uns et des autres » , Ike Ngouoni Aila Oyouomi a assuré et démontré que rien de tel n’a été fait. Et de venir à l’essentiel, en rappelant l’objectif premier de ces changements voulant que les Gabonaises et les Gabonais sentent leur situation évoluer positivement dans les aspects les plus prioritaires de leur vie quotidienne.
Puis de conclure » C’est pour cela – et je vous prie de le garder à l’esprit – que ce vaste mouvement, traduction de la volonté présidentielle, a été décidé « .
