Dans le conflit foncier de Marseille 2, zone YE7, ce 9 août devant le domicile du chef de quartier, les populations refusent de céder. Ça change tout…
Pour Michel Tomy et les grands esprits de « Kabi BTP » , le scénario était écrit: se faire un titre foncier intégrant la zone YE7, le brandir et les populations finiraient par avaler le projet et se faire déguerpir comme d’habitude. Or c’est tout le contraire qui se produit. La confrontation sociale perdure, prolongée un peu plus par le grand rassemblement de ce Mercredi 9 août.
Quant à Denis Andoung Zolo , il est au cœur d’un collectif solide. Face à « Kabi BTP » Denis dit non. Sans détour le président du bureau du collectif des habitants de Marseille 2, exprime cette fois l’injustice d’une mal gouvernance qui prétend à la modernité, mais qui est d’un archaïsme autoritariste, pire encore que le passé. » Le mercredi 2 août, nous constatons avec amertume que ces personnalités qui nous avaient reçu et qui avaient les mêmes informations que nous, se retrouvent aujourd’hui avec des informations contraires, intégrant maintenant la parcelle YE7 à la section 1 de la parcelle YE8 » s’est il insurgé. Les conseiller du premier Ministre et du Vice premier ministre en charge des questions d’habitats qui affirmaient qu’à la parcelle YE7, il n’y avait pas de titre foncier mais des titres d’occupations délivrés aux populations de la dite zone, se sont révélés plus qu’indifférent, voire méprisant des plus modestes suggestions respectueuses émises par le collectifs des habitants de Marseille 2, aujourd’hui désillusionnés. Injustice sociale aussi, alors même que le chef de l’état, Ali Bongo Ondimba souhaite revaloriser le social au travers de son plan d’action d’égalité de chances, les basses classes font les frais de leur situation sociale, quand les riches demeurent épargnés voire favorisés.
Si Denis Andoung Zolo, se met à genoux avec son collectif, c’est pour solliciter l’intervention divine. Et celle du Ministre de l’égalité des chances et du chef de l’Exécutif à qui il ne brandira pas sa colère. Mais plutôt un appelle pour que ces derniers, se mettre à leur écoute, afin qu’une solution soit trouvée à leurs revendications. Même si les pouvoirs sont parfois sourds, lui n’hésite plus à crier…
Edouard Dure