Depuis près de deux semaines, le nouvel outil portuaire est opérationnel. C’est ce qu’ont annoncé, le directeur de Gabon global logistics (GGL), Bertrand Rose et le directeur logistique de « spécial économique zone »(GSEZ), Philippe Gery le 8 juin dernier à Owendo. L’infrastructure permettra donc de réduire les coûts des importations avec un impact direct sur le panier de la ménagère.
D’une valeur estimé à 181 milliards de francs ce port de commerce de 18 hectares, présenté comme un véritable outil au service du développement des infrastructures de transports, a été créé pour offrir une logistique moderne et des capacités d’activités opérationnelles, rapides et surtout de réduire les coûts des importations.
«Les activités de ce port ont démarré il y a deux semaines. Aujourd’hui un certain nombre de lignes internationales ont décidé de venir chez nous pour le côté moderne, opérationnel et rapide», a déclaré le directeur de Gabon global logistics (GGL). Et d’ajouter qu’«En janvier dernier, nous évoquions 25% de diminution des coûts portuaires. Aujourd’hui nous sommes en mesure de vous annoncer que cette mesure est effective», rappelant tout de même que cette baisse se poursuivra au fil des mois et aura un impact positif sur le coût de la vie au Gabon.
Ce nouveau port, ayant bien sure déjà reçu son premier navire le 29 mai, est en phase de démarrage jusqu’en juillet. Mois à partir duquel il sera complètement ouvert à tous les opérateurs. «Nous avons reçu les premiers navires test, mais nous sommes complètement en opération. Nous comptons quelques lignes maritimes et d’autres arriveront certainement dans les prochains mois», a souligné, pour sa part, le directeur logistique de GSEZ SA.
«L’idée était de faire un port aux standards internationaux, ce qui est le cas. Avec de nouveaux portiques permettant d’aller plus vite, un standard au niveau du stockage des containers, une meilleur densité des parcs. Nous avons construit ce terminal entre 15 et 18 mois, ce qui est un exploit dans la sous-région», a affirmé,Philippe Gery, avant d’ajouter : «Deux navires peuvent accoster en même temps, mais c’est surtout le temps de traitement qui est le plus important. Nous avons pour l’heure deux portiques et d’autres équipements arriveront sous peu avec, en ligne de mire, un temps de déchargement encore plus rapide».
D’une capacité de 3 millions de tonnes par an, ce port permettra également d’accroître les capacités portuaires. Tout comme il participera à accélérer les trafics et augmenter la compétitivité du Gabon, pour les activités d’import-export avec l’apport de nouvelles techniques permettant de gagner en efficacité. Il dispose de grandes capacités d’entreposage, notamment des silos à grains d’une capacité de 10 000 tonnes ; des cuves de stockage pour l’huile de palme produite par Olam Gabon, d’une capacité de 8000 tonnes. Et d’autres aires de stockages privilégiés pour les clients de la Zone économique spéciale de Nkok.
Toute fois, le développement d’un pays, passe non pas par la mise en place d’une frontière étanche entre deux rives, mais par une intégration régionale, comme en Asie, qui s’appuie entre autres sur les échanges commerciaux. Dans ce sens,c’est dire que ce nouveau port a port un véritable rôle à jouer.
Nathan Moore