Ce 18 août aura été doublement symbolique pour l’honorable Sylvie Kotha: commémorer les un an de décès de Patrick Serge Kotha militant dévoué du parti démocratique gabonais dans le troisième arrondissement de Libreville, et les 57 ans d’indépendance du Gabon.
Les cérémonies commémoratives ont débuté par une messe célébrée à la Paroisse catholique de saint Pierre. Au cours de cette célébration eucharistique, le prédicateur du jour a intercédé auprès du Seigneur Dieu en faveur du défunt et exhorter les personnes présentes à vivre au quotidien le véritable amour du prochain. De cet amour, le Gabon connaîtra l’Unité. Sauf que le prêcheur de la Bonne Nouvelle regrette qu’il subsiste encore des survivances de haine et des pratiques d’hypocrisie entre fils et filles du Gabon. D’où il revient donc aux gabonais de consolider cette unité. Et de rappeler aux uns et autres de ne pas vivre l’unité en parole uniquement mais de joindre l’acte à la parole.
A la fin de la messe, la cérémonie s’est poursuivie dans la cohabitation pacifique entre les camarades PDG, CLR, et ceux devenus opposant avec la famille et les populations venues rendre hommage à feu Patrick Serge Kotha, pour les un an de sa disparition combiné avec l’accession du Gabon à la souveraineté internationale.
Au cours de cette rencontre festive, dans une ambiance dînatoire et de partage pour joindre l’utile à l’agréable, il a également été question d’auto-évaluation pour voir ce que les uns et les autres ont fait de l’héritage des pères de la nation, « Gabon d’abord », pilier de la paix, de la démocratie et du développement. Comme l’avait fait remarqué le chef de l’état, Ali Bongo Ondimba dans son adresse à la nation à la veille du 17 août.
Bien que l’unité entre gabonais ait été perturbée par des crises répétitives au sortir de la présidentielle d’Août dernier , il y a des gabonais qui ont toujours protégé leurs compatriotes avec qui ils ne partagent pas l’appartenance ethnique ou politique. C’est cette démarche qui est suivie par le chef de l’état. C’est aussi la même démarche qui est également suivie ici, par l’honorable Sylvie Kotha, quand il est question de partage, du vivre ensemble et de l’unité nationale.
Ce sont ces actes, ces faits qui devront servir d’exemple aux populations pour qu’elles soutiennent les mesures allant dans le sens de la paix, de la sécurité et de l’unité nationale mais aussi de s’adonner aux travaux communautaires de développement parce que ceux-ci mettent en contact les personnes de différentes appartenances politiques, ethniques et permette de faire disparaître, l’ego et les discriminations. Mais également aux dirigeants, d’être à l’écoute des opinions des populations dirigées pour qu’aucun gabonais ne soit victime d’une discrimination ou ne se tienne à l’écart dans sa patrie. La réception ne se limitait donc pas seulement qu’à la coupe de vin et aux petits fours. Sylvie Kotha ici, encourage vivement ses populations à agir ensemble, responsable et solidaire. C’est dans ce sens que l’amitié se nourrit.
Patrick Serge Kotha, ce 4 ème d’une fratrie de 9 enfants est né le 19 décembre 1960. Militant dévoué du parti démocratique gabonais (PDG), il s’est illustré par son sens de devoir et d’amour pour sa patrie et pour les siens. Ainsi, il a servi son parti jusqu’à la fin de ses jours en tant que secrétaire de comité à la section 4 de la fédération 2 du 1er siège du 3 ème arrondissement de la commune de Libreville. En plus, il aurait jouer un rôle important autour du ministre Eloi Nzondo à l’époque à la mairie de Libreville et de sa cadette Sylvie Kotha, lors des législative anticipées de 2016. Après avoir passé 26 ans à l’hôtel de ville, il aura bravé tout les échelons de cette administration jusqu’au poste d’inspecteur municipal. Le 14 août 2017, il quitte le monde des vivants pour rejoindre le royaume de l’Éternel. Et derrière lui, il laissera une famille éploré et plus d’une dizaine d’enfants…
Edouard Dure