Opposant il fut un temps, aujourd’hui rallié à la majorité présidentielle. Positionnement conjoncturel, conviction profonde. Ce jeudi 25, à la chambre de commerce de Libreville, entame de trajectoire. Gabriel Ndzembi.
Devant la presse, Gabriel Ndzembi, ancien vice-président de la commission Électorale Nationale Autonome et Permanente (CENAP), ne pouvait manquer d’expliquer les raisons de son opposition première. « La gouvernance a été longtemps fondée sur les privilèges et l’appartenance à une famille connue et profondément enracinée au sein du pouvoir. Cette situation n’accordait que très peu de chance aux jeunes cadres d’accéder aux postes de responsabilité tant au niveau du parti au pouvoir qu’au niveau de l’administration de notre pays. »
Il s’en va donc rejoindre les cadres de l’Union Gabonaise pour la Démocratie et le Développement (UGDD. » Grâce à mon travail, ma loyauté et mon sens du devoir, j’ai pu gagner au sein de l’UGDD, l’estime de ses dirigeants , qui m’ont promu aux fonctions de conseiller politique de son président et obtenu ma désignation, puis ma nomination au poste de vice-président de la CENAP, représentant l’opposition, où j’ai siégé de 2009 à 2011 « .
Le constat est amer. Incapacité à s’unir ou à proposer un projet de société pour le développement du pays. Réflexion et observation. Depuis son accession à la magistrature suprême, Ali Bongo Ondimba propose et concrétise d’autres pistes. » L’amélioration des conditions de vie des populations, la mise en place d’une assurance maladie obligatoire, le relèvement du SMIG, la construction des centres hospitaliers universitaires(CHU), la densification du réseau routier… » Cette vision du chef de l’exécutif cadre avec la politique espérée par l’ancien vice président CENAP… côté opposition.
La première concerne le Parti Démocratique Gabonais (PDG). Fidélité ? Infidélité? Gabriel Ndzembi s’interroge sur les comportements de ces militants demeurés fidèles au parti et celui des anciens hiérarques qui ont rejoint l’opposition.
Gabriel Ndzembi ne manquera pas de rappeler qu’au moment des élections 2009, » les velléités d’assumer la fonction suprême à la tête de l’État ont mis au grand jour des oppositions larvées au sein du parti (…), lesquelles oppositions se sont exacerbées avec la mise en œuvre de la nouvelle gouvernance instituée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba « . » Orpheline de ses représentants traditionnels, en dépit du fait qu’ils soient comptables des maux qu’ils dénoncent aujourd’hui. » L’opposition a ainsi vu grossir ses rangs.
Connaissant les partis politique de l’opposition, dans leur incapacité à s’unir ou à proposer un projet de société pour le développement du pays. Gabriel Ndzembi note celui de M. Ali Bongo Ondimba clair et ambitieux, depuis son accession à la magistrature suprême au niveau politique et socio-économique. « D’abord sur le plan politique avec en prime la dynamisation des administrations et de son parti à travers la nomination des jeunes cadres aux postes de responsabilité au sommet de l’état. Sur le plan socio-économique, l’amélioration des conditions de vie des populations illustré par la mise en place d’une assurance maladie obligatoire, l’augmentation des salaires, le relèvement du SMIG, la construction des centres hospitaliers universitaires(CHU), la densification du réseau routier etc… » indique t-il. Cette vision du chef de l’exécutif qui prône le bien être général, cadre avec la politique voulu par l’ancien vice président CENAP côté opposition. D’où sa décision de quitter les rangs de l’opposition pour apporter son soutien, sans évasion, équivoque ou réserve d’aucune sorte à la politique de développement du président de la république, Ali Bongo Ondimba .
Cette rupture de Gabriel Ndzembi avec son ancienne famille politique devrait interpellée plus d’un à six mois de l’élection du futur président de la République. Comme quoi la politique n’est pas une course au pouvoir qui vise des intérêts personnel, mais plutôt générale. Tout compte fait à chacun son choix. Le meilleur qu’il soit, mais au bénéfice de tous.
Nathan Moore
De –
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