Au stade de Nzeng Ayong, les froides brumes de la saison sèche enlacent la scène. Sorties de nulle part, des silhouettes se dirigent vers les entrées. Ce 6 août est un grand jour pour les 15 artistes venus du Gabon, France, Mali, Cameroun, Bénin. La tension monte. Mettre sur la même portée la musique Rap et RN’B. Offrir un tremplin aux artistes nationaux et internationaux. C’est justement cette philosophie que « Bal Poussière » entendait partager.  Ouvrir cette grande boite sonore. Laisser monter les voix d’ici et d’ailleurs. D’hier comme de demain.

Après trois quarts heures d’attente, il est 19 heures et c’est parti pour un psycho-démentiel en guise d’amuse-gueule, avec tour à tour OB lixx, Romantica’a, 2MJ, Moon, Anelka, Ya Gran Danse, Tris, Tiboul et Leila, qui ont interprété leurs différents tubes. Les plus écoutés. Au plus grand plaisir des fans. Puis retour aux affiches. D’abord le phénoménal Franck Baponga  » Les choses de Francky « ,  » Go izy « …, la relève J-Rio  » Sors ça »,  » Maman Audrey « ,  » le Ndem « … que les mélomanes réclament à chaque concert.

Entrée des invités de marque avec les prestations de Sidiki Diabate (Mali), Magasco (Cameroun), Fanicko (Bénin), dans une douce ambiance. Dans le public où sont debout, assis, les enfants, petits frères et grandes sœurs. Habits de toutes les couleurs et passion identique. On ne perd de rien ce qui se passe. Les yeux brillent, les voix montent. La température monte à son max. Et la cerise sur le gâteau avec le passage du groupe Shin Sekai( France) et son titre phare  » Amour de demain « .  Quelques paroles pour saluer l’assistance, « Merci Libreville, on vous aime ». Musique à gogo, les fans reprennent en chœur les refrains. La fête se termine.  Pas de rappel malgré l’insistance. C’est le temps de la fermeture. Pour 5 heures d’horloges, la portée était parfaite…

Clemy