Le coup d’envoi des discussions entre le Royaume-Uni et l’UE s’est déroulé dans une ambiance policée. Les parties ont su s’entendre sur les indispensables aspects pratiques.
Ce lundi 19 juin à Bruxelles, aurait pu commencer sous de plus mauvais auspices. Par un « clash » entre le français Michel Barnier, négociateur en chef pour les Européens, et David Davis, son homologue britannique. Par des échanges aigres-doux, ou l’annulation d’une conférence de presse commune, prévue pour la fin de journée.Il n’en a rien été : le véritable coup d’envoi des discussions du divorce entre le Royaume Uni et le reste de l’Union Européenne (UE) s’est déroulé dans une ambiance policée. Si aucune décision d’importance n’y a été prise, les parties ont su Garder leur calme et s’entendre sur les indispensables aspects pratiques d’une négociation prévue durer jusqu’à fin mars 2019.
Le négociateur britannique aurait un peu rassuré les Européens concernant le sujet, lui aussi hautement inflammable, des citoyens de l’UE. Les Britanniques ont promis de formuler une offre concernant le sort des plus de 4 millions d’Européens affectés, le 26 juin.
Personne ne se faisait trop d’illusions lundi soir à Bruxelles : la randonnée du Brexit promet d’être longue et escarpée, pour filer une métaphore qu’affectionne M.Barnier.
Edouard Dure