Négligence de leur tutelle. Lassé pour le peu d’intérêt à l’endroit de leurs revendications. Réunis en assemblée générale ce 11 mai, au palais de justice de Libreville, le syndicat national des magistrats du Gabon ( synamag) entend reprendre son mouvement de grève. Trois mois après sa suspension…
Trop de mots tuent les mots, maintenant il faut agir. Entend t-on murmurer au-cours de l’Assemblée générale de compte rendu des négociations avec la tutelle. Ce que cette réunion voulait ici, c’était mettre en lumière, les trois mois de négociations engagées avec le garde des sceaux et qui n’ont débouché que sur des promesses autour des six points inscrits dans le cahier de charges, dont certains ont trouvé une satisfaction minimal. » Nous n’avons eu que la bonne foi du garde des sceaux… Nous avons suspendu le mouvement de grève parce-que nous estimions qu’il y’aurait des avancées. Malheureusement presque rien n’a été fait et nous ne sommes que dans le cadre des promesses » a déploré, le président du synamag, Germain Nguema Ella. Il était bon de le rappeler, mais aussi de ne pas perdre la réalité de vue. Les mots et les faits. De ce qui a été dit à ce qui a été fait.
Dans ce sens, le président du synamag a évoqué comme points peut- on dire satisfait. La réception d’une partie de toges, l’attribution des locaux de batterie 4, au tribunal administratif et à la cour d’appel administrative de Libreville, le paiement d’une partie de la pip ( prime d’incitation à la performance). En parallèle, la mise en œuvre du décret 404, du 20 août 2015, fixant le régime de renumérotation des agents civils de l’État et portant reclassement ne s’est pas vu entamé le 25 mars dernier comme prévu. Ainsi que les points concernant les bâtiments devant abriter les tribunaux administratifs de Port gentil et Franceville. Et pour les affectations? Cette question sera traitée au prochain conseil supérieur de la magistrature, ont laissé entendre les magistrats.
A savoir que les modalités et les conditions de cette décision seront définis et communiqué d’ici à une semaine. Autant dire qu’une réelle synergie est nécessaire entre les magistrats et le garde des sceaux.
Alain 1er