Désolation totale pour ces pères et mères professionnels de la communication. Les agents de Gabon télévision et Radio Gabon ont été brutalisé par les gendarmes au portail de la maison George Rawiri, leurs lieux de travail. La raison évoquée c’est qu’ils bloquaient l’entrée pour manifester leurs mécontentement sur le mauvais traitement qui leur est infligé par leurs directions générales respectives.
<< Notre grève a été relancée dans un climat de sérénité. Depuis hier notre service minimum a été mis en place. Nous avons d’abord été étonné de constater que le service minimum reconnu par la loi en matière syndicale a été violé par le directeur général de Gabon télévision qui a ramené les programmes sans se concerter avec les agents. Ce sont les directeurs techniques qui font tourner la télévision, les agents ne travaillent pas. Dans cet effort de calme les gendarmes déployés en masse sur le site depuis hier ont décidé non seulement d’interdire l’accès aux agents sur les lieux de travail mais surtout de charger les agents qui veulent y accéder. Nous mettons cela sur le dos du directeur général de Gabon télévision, qui est en fait le pire des directeurs généraux qu’on ait connu. Lui qui en neuf mois a réussi à installer un système de prédation des ressources, a confisqué la publicité, les recettes liées aux différents contrats… Nous avons donc au regard des incidents qui viennent d’avoir lieu décidé, tout simplement de demander au ministre de la communication… de pouvoir limoger les directeurs généraux de Gabon télévision et Radio Gabon et leurs adjoints ainsi que les directeurs financiers.>> a martelé le vice président du syprocom, Edgar Ndzembi Doukaga.
Le limogeage de ces différents responsables resterait désormais la seule alternative pour un retour à la sérénité au sein de la maison mère de la communication. Le ministre de la communication suivra t-il le syndicat ? Affaire à suivre…
Édouard dure
