La bataille judiciaire entre la direction de total Gabon et ses employés connaîtra une autre tournure dans les prochains jours. Pour cause, le tribunal correctionnel de Port gentil a exigé la présence d’Henri-Max Ndong Nzué, directeur général de total Gabon devant la barre à l’audience du 26 septembre prochain.
C’est suite à une citation directe par voie d’huissier devant le tribunal correctionnel du DG de Total Gabon, Henri-Max Ndong Nzué et du gérant d’EMTP, Camille Ngaka pour atteinte à l’exercice du droit de grève. Un délit défini et puni par le Code du Travail en république gabonaise.
Les employés par l’entremise de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), syndicat du secteur pétrolier reproche au DG de Total Gabon d’avoir remplacé 6 employés grévistes de la société par les travailleurs d’EMTP, une société de mise à disposition du personnel. Les faits se sont déroulés lors de la grève du 9 au 19 juillet. L’Onep s’était donc attaché les services d’un huissier de justice qui a constaté ces remplacements sur les sites de l’île Mandji et du Cap Lopez.
D’autres sites feraient également objet d’accusation au remplacement tel que celui d’Anguille et Torpille Marine. Après le report du 12 septembre dernier, pour la seconde fois, Henri-Max Ndong Nzué et Camille Ngaka le juge a accordé aux avocats des prévenus un renvoi ferme au 26 septembre prochain exigeant qu’Henri-Max Ndong Nzué et Camille Ngaka se présentent personnellement à la barre lors de l’audience.
A noter que l’atteinte à l’exercice du droit de grève est punie d’une amende de 30 000 à 300 000FCFA et d’une peine d’emprisonnement allant d’un à six mois.
La rédaction