Le farouche adversaire de l’État gabonais qui lui réclamait une dette de 145 milliards de FCFA et promettait de faire mordre la poussière à Ali Bongo Ondimba, le chef de l’État gabonais s’est éteint ce 27 août à l’âge de 82 ans.
C’est aux environs de 17 heures à Gacta , une ville de la province latina en Italie où l’homme d’affaires occupait un appartement grand luxe au Mirasol international qu’une dame de chambre l’aurait retrouvé dans un état fragilisé. Conduit en urgence dans une structure hospitalière de la place, Guido Santullo ne survivra pas. Les causes de son décès sont pour le moment inconnues.
Sauf que sa fille, Magallie Santullo a indiqué à une source gabonaise proche de la famille de l’homme d’affaires que la santé de son père avait pris un coup notamment l’augmentation des problèmes cardiaques après que l’État gabonais ait sollicité en suisse l’ouverture d’une information judiciaire contre son ancien partenaire patron de sericom BTP.
Une fin de combat pour Guido Santullo, mais qui ouvre certainement une nouvelle bataille judiciaire entre le Gabon et ses ayant droits même si la véracité , la détermination ne devront pas forcément être la même.
A titre de rappel, le contentieux qui opposait l’homme d’affaires qui avait longtemps dominé sur le marché du BTP au Gabon à l’État se posait sur une dette de 145 milliards au titre de préfinancement des chantiers de routes, de ponts et divers édifices de l’administration, selon sa plainte.
Jean 1er