C’est bien loin la fièvre de l’élection présidentielle et l’Union Européenne l’a bien compris. Hier mercredi, le ministre de la pêche et de la mer, Chantal Loupdy a reçu en audience l’ambassadeur chef de délégation de l’Union Européenne au Gabon, Helmut Kulitz. Au cours de cette rencontre, il était question pour le patron de la délégation de l’Union Européenne au Gabon de négocier le renouvellement de l’accord de pêche au thon au large de nos côtes.
C’est en 2016 qu’a expiré cet accord de pêche de thon entre le Gabon et l’UE. Ce après 19 ans d’activités sur nos côtes. Ledit accord permettait donc aux navires européens de naviguer en toute sécurité au large des côtes gabonaises pour pêcher du thon qui était directement acheminé vers l’Europe friand de ce poisson du Gabon.
Or le 28 avril 2017, l’État avait était sur sa position dans laquelle, il souhaitait désormais parvenir à un nouvel accord avec l’UE plus équilibré. Et d’envisager faire appliquer ses nouvelles orientations en terme de gestion durable de ressources halieutiques. Pire encore que la production du thon du Gabon représenterait entre 15 et 20% de toute la production atlantique. Ce qui fait de notre pays le premier Poole d’approvisionnement du thon de l’Union Européenne.
C’est dire que cette rencontre entre les deux hautes personnalités ne devra pas s’arrêter là. D’autant plus que Libreville avait annoncé mettre en place un comité stratégique pour négocier et examiner les différents paramètres en vue d’aboutir à un accord gagnant gagnant. L’UE, elle a annoncé d’ores-et-déjà son ambition de former les jeunes gabonais dans le secteur de la pêche. Bien sûre pas essentiellement sur la pêche au thon. Les débats restent cependant ouverts…
Édouard dure