Certes des résultats du groupe Olam sont jugés positifs, le conférencier a évoqué de nombreuses limites dans son activité. Tant sur le plan économique que social.
Mays Mouissi lors de sa restitution relevé le faible impact de l’apport du géant Olam sur les finances publiques de par la généralisation des exonérations fiscales dont bénéficie le groupe. Et surtout la faible représentativité des industriels nationaux dans la zone économique à régime privilégié de Nkok ( ZES).
Dans son argumentaire l’économiste récuse le fait qu’Olam concentre plusieurs activités à la fois << si le gouvernement veut diversifier l’économie, il doit aussi diversifier ses partenaire, ce qui n’est pas le cas d’Olam qui se retrouve à la fois dans le bois, le port , l’agriculture, l’industrie, mines et dans bientôt les aéroport.>> a t il dit.
Évoquant le volet social, l’orateur a parlé de l’uniformisation des contrats sociaux. Selon lui, trop d’ouvriers se plaignent de la précarité des emplois, des contrats souvent à durée déterminée, de l’absence d’un suivit médical, de l’insuffisance de logements.
Au terme de l’exposé, quelques recommandations ont été préconisées. L’adaptation de l’offre de formation aux besoins des entreprises, l’encadrement des villageois par la création des activités génératrices de revenu ( AGR), la mise en place d’une aide aux microprojets, la stabilisation de l’emploi au sein d’Olam, la clarification de différentes situation salariale, la transparence dans la gestion avec publication des comptes et chiffres d’affaires, la facilitation de l’exportation en réduisant les étapes administratives préalables et le développement du capital humain.
Édouard dure