Depuis la volonté politique de lutter contre la vie chère, il était nécessaire de faire le point. La nouvelle mercuriale, le contrôle des baux et celui du prix du poisson, autant d’éléments qui permettent à l’État de contrôler la hausse du coût de la vie.

L’heure n’est pas au bilan, loin s’en faut. Depuis septembre une nouvelle mercuriale a été mise en place, dans laquelle on retrouve 98 produits dit de première nécessité. Et les chiffres sont significatifs. Aujourd’hui sur près de 3000 opérateurs économiques recensés, près de 90% respectent cette nouvelle grille de tarification.

Dans la lutte contre la vie chère, on peut aussi évoquer le contrôle des baux qui eux sont la deuxième charge lourde dans le panier de la ménagère. La direction générale de la concurrence et de la consommation, organe qui veille sur le respect du prix des consommables a  jugé bon d’initier une phase de sensibilisation d’opérateurs et de locataires. L’occasion pour la DGCC de poser des constats et de préciser, voire de corriger ce qui doit l’être. Emmanuel Eyeghe Nze, directeur général de la dite administration explique << la loi sur le loyer est claire. Lorsque vous avez un loyer qui dépasse les 200.000 FCFA le mois, vous avez l’autorisation de le faire valider par nos services. Depuis notre communiqué qui invite à se faire enregistrer, nous avons remarqué un véritable engouement. Cette phase de sensibilisation continue et le prix du loyer de mieux en mieux contrôlé >>.

La lutte contre la vie chère est donc cet ensemble se mesure  qui concerne le logement, les prix de matériaux de construction et l’aliment. Il est donc logique que la DGCC contrôle le prix de poissons péchés localement. Dans ce sens le ministre de l’économie avait fixé le plafond du prix du poisson à 3500 FCFA, selon un arrêté. Vu l’augmentation du prix du carburant, un nouvel arrêté a été signé fixant le kilo du poisson le plus cher à 3700 FCFA.

C’est donc dire par cet instrument d’homologation des prix, la direction générale de la concurrence et de la consommation arrive à contrôler la hausse du coût de la vie. Le consommateur au centre des préoccupations fait office du premier contrôleur. Et le 8085 un numéro vert mis à la disposition de ce dernier pour tout contrevenant.

N.M