Le bois appartient au passé ? Ce serait ne pas s’inscrire dans l’actuelle industrialisation et cette volonté de placer le matériau comme l’un des piliers économiques du pays. La volonté politique existe déjà et l’encadrement du secteur n’a pas cessé de s’améliorer. Parmi ces avancées, l’agence d’exécution des activités de la filière forêt bois dirigée par Harold Jean Marie Ntoutoume, tient une place essentielle. Installée dans ses locaux à Louis , l’établissement reste peu connu du grand public.
Créé en décembre 2011 par le décret présidentiel 1400, l’AEAFFB a pour mission prioritaire, de contribuer à une meilleure gestion des ressources forestières à travers les activités liées à la croissance des ressources, l’estimation périodique des stocks, l’assistance aux titulaires des forêts communautaires et la participation au programme de reboisement, mais aussi appuyer les actions de reconnaissance des essences peu connues en plus de celles de l’écosystème du monde aquatique.
Son rôle est donc de promouvoir les activités de cette filière forêt bois, d’assurer un appui technique et de conseil au ministère de tutelle, ministère des eaux et forêts , en matière d’inventaire, d’aménagement d’agreage, de certification, de traçabilité des produits forestiers, de veille économique politique et stratégique.
Au delà de l’aspect théorique, un certain nombre de projets ont été mené sur le terrain. Notamment en 2015, avec le projet sur le développement des forêts communautaires. La relance du processus FLEGT également, soutenu par le FAO et l’Union européenne. Et le projet sur l’appui du développement de l’apiculture au sein des forêts communautaires soutenu par l’AFD n’est pas en reste.
L’idée de mettre en place cette agence filière forêt bois, découle de la volonté des plus hautes autorités de disposer d’un acteur majeur dans le développement des activités de la filière bois. Le but ici est de permettre à terme à la tutelle d’augmenter la contribution du secteur bois au PIB mais également de créer des emplois afin de réduire la pauvreté en milieu rural et surtout de développer le tissu industriel national.
Autre objectif, elle permet à mieux faire connaitre la forêt gabonaise, de rendre disponible les produits semi finis et finis issus de la transformation plus poussée du bois et de valoriser tous les produits forestiers.
C’est donc dire que c’est un dispositif opérationnel, comme l’a expliqué son directeur général, Harold Jean Marie Ntoutoume, devant contribuer à la traduction dans les faits des piliers Gabon vert et Gabon industriel de la politique prôné par le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
Les opérateurs économiques de cette filière forêt bois, gagneraient à se faire accompagner par une telle structure, car elle milite pour l’amélioration de leurs conditions socioéconomique, point saillant pour le développement d’une entreprise…
Jean 1er