Depuis bon nombre d’années déjà, la recrudescence des cas de violences en milieu scolaire prend des proportions désormais très inquiétantes. Le 10 octobre dernier, dans la ville de port gentil, un clash entre les élèves deux lycées du chef lieu de la province de l’Ogooué maritime, notamment les lycées Jean Fidel Otando et Thuriaf Bantsantsa, s’est fini avec des blessés dans les deux camps.
L’ histoire débute vraisemblablement par une affaire de stupéfiant. Le 07 octobre écoulé, tandis que les élèves du lycée Thuriaf Bantsantsa occupaient majoritairement transport scolaire, un élève du lycée technique Jean Fidel Otando aurait été pris pour cible pendant que tous se rendaient dans leurs établissements respectifs. Une altercation au sein du bus s’engage alors, le chauffeur ayant pris note, s’est empressé de déposer les apprenants au parking du lycée. Toutefois, l’imbroglio prend des proportions démesurées hors du transport scolaire. Des armes blanches tels que couteaux, les ciseaux et des éckats de bouteilles, seront, aussitôt, brandies par les jeunes du lycée Bantsantsa pour faire vivre un quart d’heure cauchemardesque à l’élève du lycée rival en lui ecorchant la peau.
L’ information se rependant comme une trainée de poudre, des élèves du lycée Thuriaf Bantsantsa, alors informés de la situation et comme saisis par un sentiment de vengeance, decide, à cet effet, de se constituer en un groupe pour se rendre sur les lieux, en requisitionnant un bus, afin d’en découdre avec les élèves du lycée technique.
Cet affrontement sanglant entre les lycéens s’est terminé avec un bilan catastrophique faisant donc (4) quatre victimes, qui ont, par ailleurs, été conduites aux urgences de l’hôpital régional de N’tchengue. Des victimes, (3) trois appartiennent au lycée Thuriaf Bantsantsa et (1) un au lycée technique Fidel Otando.
Ce genre d’actes déplorables qui se multiplie sur le territoire national et prenant, ainsi, des dimensions qui s’apperenteraient à du chaos, jette le discrédit sur le système éducatif gabonais. Toutefois, le ministre est au fait de la situation, et compte prendre des mésures qui s’imposent pour ramener le calme, la sécurité et la sérénité dans les écoles.
W. A.