Vaste affaire de drogue : 34 policiers suspendus, où en est l’enquête ?

Quatre mois. C’est le temps écoulé depuis la suspension de 34 policiers gabonais, soupçonnés d’implication dans un vaste trafic de drogue. Depuis le 7 novembre, aucune réponse claire. Silence total. Les familles attendent. Les collègues s’interrogent. L’opinion publique doute.

Ces agents sont-ils coupables ou victimes d’un engrenage qui les dépasse ? En l’absence de preuves formelles, une chose est sûre, la présomption d’innocence doit primer.

Pourquoi ce long mutisme judiciaire ? Pourquoi laisser 34 policiers dans l’ombre, sans statut clair, sans droit de réponse, sans issue ? Le flou alimente le doute. Et le doute abîme les institutions.

Il est temps d’agir. Si l’enquête n’a pas encore établi de responsabilité directe, la levée conservatoire de leur suspension doit être envisagée. Cette mesure, équilibrée et légale, permettrait à ces agents de retrouver leur dignité professionnelle, tout en poursuivant les investigations dans la transparence.

Derrière chaque uniforme suspendu, il y a un foyer inquiet, des enfants, des épouses, des parents. L’incertitude pèse. Faut-il briser des carrières sur la base de soupçons ?

La vraie question reste pourtant ailleurs, comment la drogue a-t-elle pu pénétrer nos frontières ? Les failles sont profondes. Les contrôles faibles. Les réseaux bien organisés. L’alerte est donnée, le système de sécurité doit être revu de fond en comble.

Les autorités doivent répondre. Pas demain. Maintenant. Ce dossier est un test pour la justice, pour la police, pour l’État.

S’ils sont innocents, ces policiers doivent être réintégrés. Sans condition. Sans délai. Et si leur implication est confirmée, des sanctions exemplaires s’imposeront.

Mais aujourd’hui, ce que le Gabonais attend, c’est une décision juste, rapide, équilibrée. Pas d’oubli. Pas d’impunité. Mais pas d’injustice non plus.

Edouard dure

 

 

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