Le 05 décembre 2022, le Maire de la Commune de Libreville, Christine M’BA N’DUTUME épouse MIHINDOU a eu une séance de travail avec une délégation des membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA), conduite par son Secrétaire Général Blaise Abel EZO’O ENGOLO. Le point.
Dans la foulée de la tenue de ses réunions statutaires pour ce mois de décembre, la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances dont le siège se trouve à Libreville, a bien voulu présenter ses missions à l’égérie de la commune de Libreville par la voix de son Secrétaire Général Blaise Abel EZO’O ENGOLO.
En tant qu’organe de supervision et de régulation des marchés d’assurances, la Conférence Interafricaine des Marchés d’assurances (CIMA), est une émanation de l’évolution de la Conférence internationale des contrôles d’assurances (CICA créée le 17 juillet 1962 à Paris entre la France d’une part et quatorze États africains et Malgache d’autre part.
En ce sens, la CICA est devenue le 10 juillet 1992 la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurances (CIMA).
Il s’agit en fait d’un traité instituant une Organisation intégrée de l’industrie des assurances dont l’organe communautaire est la CIMA, et qui avait été signé à Yaoundé au Cameroun.
A noter que les États signataires sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, les Comores, la Côte d’Ivoire, Gabon, la Guinée Equatoriale, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.
Cela dit, des quatorze États signataires en 1961, seule la République fédérale islamique des Comores n’a pas encore ratifié ce Traité.
D’un autre côté, la Guinée-Bissau ne l’a ratifié qu’en 2002 en devenant le premier État non-francophone à avoir adhéré à la CIMA.
Michel Mbinah