Un présumé trafiquant d’ivoires et son complice mis aux arrêts dans la province du haut Ogooué !

Il s’agit d’un enseignant retraité  avec l’un de ses complices arrêtés la nuit du vendredi 14 au samedi 15 février 2020 par la police judiciaire. Ces deux présumés trafiquants ont été pris la main dans le sac Suite à une information au sujet d’une éventuelle transaction d’ivoire, qui aurait vue la constitution immédiate d’une équipe formée des agents de la police judiciaire, des Eaux et Forêts appuyée par des représentants de l’ONG Conservation Justice

 

Les faits :

 

Sur Franceville, l’équipe a mis en place un dispositif  à l’entrée de la ville, afin de mettre la main sur le suspect. Avec pour information le numéro de la plaque d’immatriculation du véhicule, les agents vont patienter et suivre le véhicule concerné jusqu’à dans un restaurant de la place, le lieu de rendez vous.

Remarquant des mouvements et attitudes suspects, les agents ont aussitôt lancé l’assaut et interpellé le conducteur. Il s’agit d’un enseignant retraité de nationalité gabonaise âgé de 58 ans.

Appréhendé, puis conduit au poste de police, Grégoire MAPILA, actuellement chauffeur ambulancier au centre médical de BOUMANGO, lieu de sa résidence, avait en sa possession un sac à dos et un pot de peinture dans lesquels étaient dissimulées 2 pointes d’ivoire sectionnées en 10 morceaux qu’il s’apprêtait à vendre.

Après un interrogatoire à chaud sur l’origine des trophées saisis, il est passé à table en citant son complice Frédéric MANDJA, le présumé chasseur résidant au village Dounaye à Boumango.

L’équipe des agents s’est directement transportée sur les lieux indiqués. Ce dernier absent, la brigade de gendarmerie de Boumango a été mise à contribution pour arrêter ce deuxième suspect connu de leur service comme un braconnier. Il va être localisé à son domicile et interpellé par la gendarmerie puis mis à la disposition de la police judiciaire le 15 février 2020.

Gardés à vue, Grégoire MAPILA et Frédéric MANDJA devront dans répondre des faits qui leur sont reprochés, la chasse d’une espèce intégralement protégée, la détention et la tentative de vente d’ivoire. Ils seront présentés devant le procureur de la formation spécialisée du tribunal de première instance de Libreville. Et risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement ferme pour avoir violé les dispositions de l’article 579 du code pénal.

 

Jean 1er

 

 

Please follow and like us:
Pin Share

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *