Depuis quelques semaines, le Ministère des Sports est le théâtre de changements abrupts qui suscitent des interrogations quant à leur intention et leur impact sur la stabilité interne.
On parle du remplacement contesté du Directeur de l’INJS, Célestin Allogho Nze, qui a été suivi par des affectations déconcertantes : l’ancien DG de l’ONDSC, Joannick Ngomo Obiang, et d’autres hauts cadres comme Oumar Mamadou Boueni et Frédéric Ndounda ont été rétrogradés au rang d’agents simples à l’Inspection Générale des Services.
Ces décisions ont également touché des figures emblématiques comme Géraldine Yema Robert, précédemment coordinatrice nationale du championnat scolaire et universitaire, désormais réaffectée à des tâches subalternes à l’ONDSC..
Les nominations apparemment punitives qui inclut le départ de trois enseignants éminents de l’INJS, dont les postes clés au sein du syndicat ont été sabordés, semblent indiquer une volonté de démanteler les structures existantes, nourrissant des inquiétudes quant à la gestion actuelle du Ministère des Sports et ses objectifs à long terme.
Ces événements surviennent dans un contexte où la récente transition politique a promis de restaurer l’intégrité institutionnelle, ce qui soulève des questions quant à l’alignement des décisions ministérielles avec les intérêts nationaux.
La cohésion socio-professionnelle au Ministère des Sports semble ainsi compromise, avec des conséquences potentielles sur la qualité des services offerts et la confiance interne. La clarté et la transparence dans ces processus seront essentielles pour restaurer la confiance et l’efficacité au sein de cette institution pour le développement sportif national.
Ethan De Sillon