Aucune action sociale ne peut se faire sans une base statistique précise. Chaque 10 ans le Gabon procède au Recensement Général de sa population. Et cette année encore il entend répondre aux exigences de la Constitution dans ce cadre. Les diplomates représentant les communautés étrangères ont été invités à communiquer avec leurs ressortissants et à les mobiliser pour qu’ils soient réceptifs au moment opportun.
Il s’agit du septième (7e) recensement général de la population et de logements (RGPL), mis en musique depuis quelques mois. Pour mener à bien cette opération des explications sont nécessaires aussi bien pour les nationaux, que pour les étrangers.
Occasion lors de cette réunion tenue le 15 mai pour la ministre de l’Économie et de la Relance, Nicole Jeannine Lydie Roboty-Mbou, accompagnée du ministre des Affaires étrangères, Hermann Immongault et du directeur général de la statistique, Pierre Claver Mfouba, de sensibiliser tout d’abord les corps diplomatiques en poste dans notre pays en vue d’une meilleure communication et coordination des activités au regard des spécificités liées à la gestion des différentes communautés.
Dans ce sens , Nicole Jeannine Lydie Roboty-Mbou a invité les uns et les autres à prendre des dispositions dans le but de «relayer l’information pour favoriser l’accessibilité» des équipes auprès des communautés.
Ceci dit, la direction nationale du recensement général de la population à également invité tous les corps diplomatiques à adhérer au projet en sensibilisant leurs communautés respectives afin qu’elles accueillent les agents cartographes chez eux en répondent aux questions qui leurs seront posées au cours de cette phase du RGPL 2023.
Pour Pierre Claver Mfouba, directeur général de la statistique, directeur national du recensement général de la population de 2023, «le corps diplomatique représente toutes nations amies installées au Gabon. Au-delà des diplomates qu’ils sont, ils représentent les communautés et les populations de leurs pays qui travaillent au Gabon (acteurs économiques, acteurs de la société gabonaise à quelque niveau que ce soit)».
L’opération de recensement consistera à recueillir, grouper, évaluer, analyser, publier, diffuser les données démographiques, économiques, sociales et culturelles se rapportant tous les 10 ans non seulement à l’ensemble de la population gabonaise mais également aux étrangers vivant sur le territoire national. Il est donc question de «construire des indicateurs pertinents relatifs au développement humain durable et aux conditions de vie des ménages» et de «saisir les principales caractéristiques relatives au logement et notamment la demande en logements».
Et pour finir, Pierre Claver Mfouba a annoncé pour très bientôt la deuxième phase dudit recensement «Nous allons entamer la deuxième phase de ce recensement qui consiste à faire la cartographie principale du recensement. C’est-à-dire le découpage en secteurs de dénombrement. Il nous permettra de projeter les équipes, le moment venu. Ce travail, le plus important et très technique va prendre trois à quatre mois avant de déclencher le dénombrement principal, proprement dit», a-t-il expliqué.
Jean 1er