La mauvaise gestion des risques budgétaires est susceptible d’entraver la réalisation des objectifs macroéconomiques à court, moyen ou à long terme, ce qui pourrait conduire à un impact indésirable sur l’économie d’une nation. C’est dans le but de mieux gérer ces risques que le Ministère de l’économie, en partenariat avec l’AFRITEC, a organisé un séminaire de renforcement de capacités du 16 au 20 septembre de cette année en cours à l’hôtel Radisson Blu de Libreville.
Objectif du séminaire de gestion des risques
Il était question durant cinq(5) jours de former les agents sur les aspects conceptuels d’identification, de suivi et de gestion des risques budgétaires. Amener les participants à comprendre la notion des risques budgétaires, définir les méthodes de gestion de ces risques,et discuter sur les implications qui font suite à l’obligation de communiquer sur les risques budgétaires, à la lumière des besoins de transparence de la gestion des finances publiques.
Deux types essentiels de risques budgétaires ont été identifiés
Il s’agit des risques macroéconomiques d’une part, et les risques spécifiques d’autre part. « Les risques macroéconomiques sont des changements imprévus sur les variables économiques. Il peut s’agir de la volatilité des cours de matières premières telles que le pétrole ou le manganèse,du taux de change, de la croissance économique et de la production pétrolière. Les risques spécifiques quant à eux, sont des risques liés aux aléas budgétaires. Ils regroupent les risques liés aux catastrophes naturelles et aux partenariats public-privé », nous a explicité la Secrétaire Générale du ministère, Mme Edith OYOUOMI.
Selon Bertrand Josaphat OLLIANG ANGONE,Directeur générale de la préparation et de la programmation budgétaire, une feuille de route est prévue et un rapport sera annexé au projet de loi de finance. Cette feuille de route servira de canevas pour des réalisations à court, moyen et long terme.
Pistes d’atténuation des risques budgétaires
Au sortir de ce séminaire, l’on peut éventuellement retenir qu’un arrêté peut atténuer les risques macroéconomiques. C’est celui n°228/MDDEPIP/MBCP/MPH,qui fixe les modalités déterminant le cadrage macroéconomique et budgétaire. Pour les risques spécifiques,la mise en place d’un financement pour la collecte des eaux usées est nécessaire.
Vu l’enjeu capital de ce séminaire, une mise en œuvre du plan de relance économique est primordiale. Cela permettra à l’État gabonais d’améliorer les provisions budgétaires en prenant en compte tous les éléments de risques qui l’éloignent des objectifs de développement.
Laurenne Mamba