Depuis le 11 juin dernier, le Syndicat National des Enseignants Chercheurs (SNEC)rentrait dans une grève illimitée. Le matin du 12 juillet 2019 dernier, le SNEC a été reçu par le Ministre de l’enseignement supérieur Jean de Dieu Moukagni Iwangou dans les locaux du dit Ministère sis à l’avenue de Cointé, pour une séance de travail.
Selon la représentante du SNEC, Sima Eyi, cette rencontre lui a donnée l’occasion de présenter à nouveau les raisons du mouvement de grève entamé depuis un mois déjà. Il s’agit de la régularisation des situations administratives des Chercheurs,la prise en compte du salaire de base sur lequel la pension est prélevée, et la retraite liée aux services rendus.
Dans l’économie des échanges, la représentante du SNEC dit sortir de là sans totale satisfaction car de tous les points énumérés aucun n’a été valablement traité.
Pour le Ministre, les revendications faites par le SNEC, telle que la régularisation des situations administratives est du ressort du ministère de la fonction publique.
Tout en soulignant que le ministère dont il a la charge n’a pas vocation de fonctionner par des grèves, il rappelle que le but des rencontres organisées avec les chefs d’établissements et les partenaires sociaux est de s’accorder sur la mission qu’est la leur de mettre les étudiants dans de bonnes conditions d’apprentissage, et aussi leur fournir un enseignement de qualité.
Le SNEC restant sur sa faim, convoquera une Assemblée Générale le lundi 15 juillet prochain dans les locaux de l’Université Omar Bongo.
Laurenne M.