A l’approche des examens de fin d’année, il y’avait beaucoup de raisons de se mettre autour de la table. Ce tête à tête entre Camélia Ntoutoume Leclercq et le bureau national de la CONASYSED allait dans ce sens et bien au delà.
Au repas, on ne vient pas s’asseoir avec le même appétit. Le gouvernement et les partenaires sociaux ont des priorités différentes. Cette rencontre au cabinet du ministre de l’éducation nationale avait en cela d’intéressant qu’elle permettrait de juger du niveau d’implication de la tutelle aux revendications du Syndicat et de la CONASYSED aux exigences du gouvernement.
La préparation des examens de fin d’année, abordé par le membre du gouvernement, l’organisation des concours internes ENS-ENI et les situations administratives, ainsi que des sujets divers inscrits ou pas dans le cahier des charges, pour la CONASYSED, étaient au centre des discussions.
Cette rencontre prend donc toute sa légitimité et possède cette particularité, dans un temps pour le moins tourmenté avec l’incarcération à la prison centrale de Libreville du leader syndical, Jean Remy Yama, de la dynamique Unitaire , de rappeler les enjeux aux uns et aux autres.
De cette équation cardinale dépendent les avenirs de la jeunesse et l’intérêt national. L’éducation nationale connaît depuis longtemps des turbulences et ce sont les élèves qui en subissent toujours les contrecoups.
Aujourd’hui, de la responsabilité de la CONASYSED et des perspectives de la tutelle, quels en sont les horizons ?
