Comme dans chaque tribunal de première Instance, le parquet de la République est chargé de requérir l’application de la loi et veille à l’exécution des décisions de justice. Depuis octobre 2018, c’est Olivier NZAHOU qui tient les rênes.
Selon les dispositions de l’article 38 du code de procédure pénale, Le Procureur de la République reçoit les plaintes, les dénonciations et apprécie la suite à leur donner. Et on dit à ce titre qu’il a l’opportunité des poursuites. Il est le patron des officiers de police judiciaire dont le rôle est de préserver la sécurité des citoyens et prévenir la délinquance.
De jour comme de nuit, le Procureur de la République traite différents dossiers, procède à des visites inopinées dans les unités de police judiciaire et peut entreprendre des missions de terrain. Il fait face au quotidien aux crimes et à leurs auteurs, du début des enquêtes jusqu’à l’exécution des peines. Loin des idées qu’on se fait du procureur, il passe ses journées au chevet de la misère sociale. C’est d’abord à son oreille qu’arrivent les cris de la rue, et devant ses yeux que l’on révèle les coups, les blessures et les corps sans vie. C’est le premier informé de l’inavouable.
Peu importe la qualité des mis en cause, Olivier NZAHOU n’affiche aucun sentiment particulier en ce qu’il n’est soumis qu’à l’autorité de la loi. Il est un connaisseur sensible des aspects les plus noirs de notre société. Mais le patron des enquêtes est conscient que la justice doit se faire. Des actes ont été posés, il va falloir que les responsables assument les conséquences.
Selon les circonstances, le parquet de la République peut demander l’ouverture d’une enquête préliminaire ou l’ouverture d’une enquête de flagrance. La rigueur et la discrétion sont les maitres mots de toute enquête de ce fait qu’aucun grain de sable ne puisse enrayer la machine judiciaire. Et pour les infractions complexes, le procureur peut requérir l’ouverture d’une information judiciaire, (RI), en saisissant le Juge d’instruction.
C’est dire qu’au parquet, Comme un concentré de turpitudes humaines, ce sont des rires, des larmes, cocasse ou dramatique qui alimentent le quotidien de ces magistrats. Et c’est au bureau d’Olivier Nzahou que ça commence ….ou que ça finit…..pour lui il s’agit de protéger la société et affirmer bien fort la loi.
N.M