La commune de Moabi, chef-lieu du département de Douigny, ville du sud-ouest du Gabon dans la province de la Nyanga, vient de connaître l’arrestation d’un présumé trafiquant d’ivoire d’éléphant, une espèce animale intégralement protégée.
En effet, le jeudi 18 mars 2021, une opération conjointe des forces de l’ordre et de sécurité a permis de saisir deux pointes d’ivoire dissimulées dans un sac.
Informé sur la tenue d’une probable transaction illicite d’ivoire prévue se dérouler au quartier Miamba, une équipe d’intervention composée d’agents de la Police Judiciaire et des Eaux et Forêts est partie de Tchibanga pour la ville de Moabi où est situé ledit quartier. L’opération s’est déroulée avec l’appui des membres de l’ONG CONSERVATION JUSTICE.
À son arrivée à Moabi vers 13 heures, l’équipe a discrètement investi la zone du quartier Miamba, indiqué pour le déroulement de la transaction illicite.
Après plusieurs heures d’attente, c’est vers 19 heures qu’elle verra apparaître soudainement de l’obscurité un individu au comportement suspect, muni d’un sac. Ce dernier s’est dirigé vers un salon de coiffure.
Aussitôt, les agents ont fait irruption dans ledit salon de coiffure. Après une courte poursuite engagée suite à une tentative de fuite, le suspect, Karl KOMBILA. N, de nationalité Gabonaise, a été appréhendé. Il possédait un sac contenant deux pointes d’ivoire. Ainsi arrêté, il a avoué qu’il était sur le point de vendre l’ivoire.
Ledit Karl KOMBILA. N a été conduit à Tchibanga. Il est actuellement gardé à vue au poste de l’antenne provinciale de la Police Judiciaire de la Nyanga. En attendant d’être transféré à Libreville et présenté devant le parquet spécial de Libreville pour répondre des faits de détention et de tentative de vente de l’ivoire dont il risque jusqu’à 10 ans de prison conformément à l’article 388 du code pénal.
L’extinction des éléphants de forêt d’Afrique pourrait aggraver le phénomène du réchauffement climatique. C’est ce qu’on peut apprendre d’une étude publiée dans la revue Nature Geoscience qui relie l’alimentation des éléphants à une augmentation de la capacité des forêts à stocker le carbone.
Malheureusement, l’éléphant de forêt d’Afrique – plus petit et vulnérable que son cousin mieux connu, l’éléphant de brousse – est en voie d’extinction rapide. Si nous continuons à permettre son extermination, nous empirerons également le climat. Si nous le protégeons, nous combattrons également le changement climatique. (Source/The conversation : Les éléphants sont nos alliés dans la lutte contre le changement climatique.
Une nouvelle étude montre que les éléphants augmentent de 7% le carbone stocké dans les forêts.
La rédaction/ source/ CONSERVATION JUSTICE