Le vendredi 28 mars 2025, Michel Ongoundou Loundah, candidat recalé à l’élection présidentielle d’avril 2025, a brisé son silence lors d’une conférence de presse. Sa candidature, rejetée par la Cour constitutionnelle, a été au cœur de cet échange avec la presse.
Michel Ongoundou Loundah a exprimé son mécontentement face à la décision de la Cour, affirmant que « le droit a été écarté, la vérité déformée, et la justice instrumentalisée ». Il a souligné que son dossier, déposé en toute régularité, avait été contesté par une structure illégitime, la branche usurpatrice du parti REAGIR, au lieu d’un électeur comme l’exige l’article 87 du Code électoral. Cette opposition, selon lui, ne visait pas à défendre la loi, mais à servir des intérêts politiques précis.
Le candidat recalé a critiqué la procédure qu’il juge inéquitable et a dénoncé l’usage des institutions pour garantir des intérêts partisans. Il a précisé qu’il n’avait pas réagi immédiatement par « respect pour les événements » mais qu’il choisissait aujourd’hui de prendre la parole pour honorer « celles et ceux qui ont cru en cette candidature » et « le peuple gabonais qui aspire à un pays juste ».
À la veille de l’ouverture de la campagne électorale, Ongoundou Loundah a mis en lumière l’inégalité des conditions de départ des candidats. « Comment peut-on parler d’élection libre, quand certains sont déjà en campagne depuis plus d’un an avec les moyens de l’État, tandis que d’autres sont éliminés par des procédures biaisées ? » a-t-il interrogé.
Son intervention soulève des questions sur la transparence et l’équité du processus électoral à venir. En attendant l’ouverture officielle de la campagne, ces propos résonnent comme un appel à l’intégrité et à la justice dans le cadre des élections de 2025.
Clemy
