Liberté de la presse au Gabon : des avancées sous l’administration actuelle

Classé à la 117è place du baromètre de la liberté de la presse à l’échelle mondiale, le Gabon a gagné 4 points pour 2021 au classement de l’organisation internationale défendant la liberté de la presse dans le monde, Reporters sans frontières (RSF).

Chaque année depuis 2002, l’ONG « Reporter sans frontières » (RSF) publie son classement mondial sur la liberté de la presse. Assortie d’une carte, le score annuel cherche à refléter « le degré de liberté dont jouissent les journalistes » en fonction de différents critères.

Sans trop grande surprise, dans son rapport, publié le 20 avril 2021, Reporter sans frontières salue le progrès (+4 points) du Gabon.

Une évolution qualitative dont le mérite revient avant tout au Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, pour tous les efforts qu’il a consentis pour l’évolution de la liberté d’expression au Gabon. Le pays ne compte aucun Journaliste en prison, se félicite RSF.

« Ces dernières années, les professionnels des médias exercent leur rôle de quatrième pouvoir en critiquant l’action gouvernementale sans être immédiatement inquiétés », note le responsable d’un site d’information en ligne. Selon lui, ces progrès sont dûs à l’actuelle administration.

En un an, le ministre d’État en charge de la Communication et de l’Économie numérique, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, s’est forgé une réputation de réformateur, y compris en matière de droit de la presse. Pour le membre du gouvernement, la liberté d’expression est fondamentale aussi bien pour l’épanouissement de la presse que pour la consolidation de toute démocratie. À l’occasion de la publication du rapport de RSF, il a notamment réitéré son ambition de relever les défis du secteur avec les professionnels de la presse et des médias, dans l’intérêt de la nation.

RSF, félicite Edgard Anicet Mboumbou Miyakou. Il y a des «signaux encourageants» lancés en 2020. Parmi ces éléments encourageants, il y a «l’octroi d’une aide à la presse répartie de manière plus équitable et un dialogue plus ouvert entre autorités et professionnels du secteur», a souligné l’organisation.

Parallèlement, RSF a indexé la Haute autorité de la Communication (HAC) comme étant le « blocage majeur de la presse gabonaise ». «Des journalistes continuent à faire l’objet d’intimidations, notamment à travers des convocations par des services de sécurité relevant du renseignement ou de l’armée», a -t-il rappelé.

Très critique envers la HAC, RSF ajoute que l’organe de régulation est allé jusqu’à suspendre un journal qui dénonçait justement le caractère arbitraire de ces sanctions systématiques».

Malgré tout, le leadership et le management du ministre de la Communication Edgar Anicet Mboumbou Miyakou sont appréciés par une partie écrasante des médias. Même si la pandémie liée à la Covid-19 a eu un impact négatif dans le paysage médiatique gabonais. En effet, face à l’économie chancelante des médias, certaines rédactions ont dû se séparer de collaborateurs, et de nombreux journalistes peinent à poursuivre leur activité.

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