État de la route, projets d’investissements sur des logements étaient au centre des échanges entre le ministre du Transport, des Travaux publics, de l’Équipement et de l’Habitat, Léon Armel Bounda Balonzi avec tour à tour les syndicats des transporteurs terrestres et les investisseurs Turques, ce lundi 16 décembre 2019.
Il est rare de voir les syndicalistes des transporteurs terrestres sortir ravis au terme d’une séance de travail. Le ministre du transport s’est sans aucun doute montré rassurant et convainquant. Lors de cette première séance de travail, les syndicalistes sont venus exprimés au ministre, certaines de leurs préoccupations notamment sur le démarrage effectif des travaux sur le point de coupure du PK 80, la mise en place d’un plan d’urgence qui prend en compte l’ensemble de points de coupures et l’ensemble du réseau routier nationale, la mise en place d’un observatoire national pour surveiller le réseau ainsi que la mise en place d’un programme routier, la restauration du fonds d’entretien routier et enfin un réexamen de la décision d’interdiction de voyage de nuit.
Dans ce sens Léon Armel Bounda Balonzi a expliqué à ces derniers les mesures que le gouvernement compte prendre pour apporter des solutions aux problèmes posés avant d’user d’un peu de pédagogie en rappelant à chaque partie sa part de responsabilité. Les réponses apportées par le ministre ont reçu l’adhésion de tous les syndicalistes.
La seconde réunion de travail tenue dans l’après-midi avec un groupe d’investisseur Turques était axée sur le logement. Il était question pour Tamer Taskin, président conseil d’affaires l’Afrique et la Turquie, venu avec les hommes d’affaires turques chez le ministre, de discuter de la volonté du groupe à proposer leur expertise et à partager leur expérience dans le secteur de construction avec comme objectif, pallier au déficit de logement que rencontre notre pays. Et surtout, améliorer les relations économiques entre le Gabon et la Turquie.
Rappelons que le chef de l’état, Ali Bongo Ondimba avait fait du logement l’un de ses projets forts. Soit 5000 logements par an pour améliorer le cadre de vie des citoyens. Si l’intention était bonne, elle allait rencontrer de réelles difficultés. Le retard s’est accumulé, les promesses n’ont pas été tenues. Le président de la république l’a reconnu à plusieurs reprises. Mais le temps perdu ne l’a pas été.
Une autre manche s’ouvre et le travail va se poursuivre entre les différents techniciens des deux parties afin de parvenir à un accord qui sera soumis aux plus hautes autorités. Pour Léon Armel Boundi Balonzi, le chantier ne fait que commencer.
Édouard Dure
