Les syndicalistes enveulent t-ils au DGTT ?

Magouilles en tous genres, petits arrangements entre  » amis », pots de vin et bakchichs, certains se remplissent les poches et les usagers en souffre. C’est le cheval de bataille du directeur général de la direction générale des transports terrestres depuis sa prise de fonction. Aujourd’hui combattu, il ne compte pas baisser les bras.

Le temps est ainsi fait que le lendemain fait oublier l’hier….avant de devenir à son tour la veille du jour suivant. Les hauts responsables ont cette particularité de nourrir de grands débats. Citer le nom d’un haut cadre dans un scandale à tort ou à raison enflamme le narrateur. On pense à ces attaques par des syndicalistes depuis plusieurs semaines qui accuse le directeur général de la direction générale des transports terrestres d’être incapable de mettre un terme à la fraude dans la délivrance des contrôles techniques. Et de délivrance de fausses cartes grises. Des accusations qui suggéreraient meme qu’ Anatole Kabounou serait complice des magouilles des responsables de la société Auto Bilan.

On se doute que les syndicalistes posent leurs argumentaires. Mais Pour plusieurs agents du ministère, cette cabale semble incompréhensible et aurait pour seul but de “salir et dénigrer le directeur général des Transports terrestres”.  Des accusations qui seraient selon certaines indiscrétions orchestrées par la coordination des entreprises de sécurité dans les transports. « Pour le compte de qui, tapis dans l’ombre, agissent ces présidents de syndicats avec des allégations mensongères dépourvues de tout fondement, prétextant la sécurité des Gabonais afin d’assouvir une campagne personnelle certainement accompagnée d’intéressement personnel ? », s’est interrogé un des agents.

Pis, les auteurs de cette campagne de dénigrement auraient également pris pour cible l’entreprise Auto Bilan, qui assure la mission de délivrance des contrôles techniques depuis plus de 20 ans et embauche des dizaines de Gabonais. En effet, ladite société est accusée de délivrer des documents jugés frauduleux au nez et à la barbe de la DGTT. Des accusations réfutées par les principaux concernés qui indiquent qu’elles sont « sans fondement ni preuves ».

Il faut souligner que l’entreprise continue à investir. Récemment elle a procédé à l’ouverture d’un nouveau centre à Oloumi pour un peu plus de 70 millions de FCFA. C’est d’ailleurs à la suite de cette ouverture que les accusations auraient commencé donnant l’impression d’une campagne de dénigrement bien orchestrée.

Cette attitude des organisations syndicales, selon certains responsables de l’administration des Transports, serait incompréhensible alors que lors de sa prise de fonction, le directeur général des transports terrestres, avait réuni tous les acteurs du secteur et ses collaborateurs afin de trouver des solutions aux nombreux problèmes qui minent ce secteur et donner une nouvelle vision de gestion.

Il faut dire que ces personnes se revendiquant comme syndicalistes du secteur transport se sont illustrées par des dérapages caractérisés, des accusations sans fondements, aucun élément de preuve ne venant corroborer les dénonciations portées, ainsi qu’une propension croissante à utiliser la presse via des publications d’articles diffamatoires à l’encontre des représentants de l’autorité de l’administration du transport, ce n’est plus du syndicalisme qui défend les droits des syndiqués et libre de s’exprimer certes mais dans le respect des textes , des procédures, des faits et des propos.

Le temps n’est plus à la distraction. Le ministre en charge des transports, Léon Armel Bounda Balonzi a fixé Le Cap. Désormais place au travail.

Edouard Dure

Please follow and like us:
Pin Share

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *