Le Ministre de la santé, le Pr Adrien MOUGOUGOU et la Ministre Déléguée, Françoise MAKAYA Veuve MBOU ont défendu le dimanche 17 décembre 2023 devant les députés, les prévisions budgétaires pour l’année 2024.
Priorités clairement définies par la tutelle, on note en matière de santé :
✓ La prévention et la sécurité sanitaires pour réduire la mortalité maternelle et infantile;
✓ L’accès aux soins par la mise aux normes techniques des structures sanitaires, la mise à disposition des personnels spécialisés dans tous les Centres hospitaliers régionaux et hôpitaux départementaux, la formation des personnels paramédicaux et la disponibilité des médicaments;
✓ La lutte contre la VIH-SIDA par le renforcement de la sensibilisation et le dépistage en vue de réduire les pratiques à risque de transmission sexuelle, l’amélioration de la couverture nationale et l’accès à la prise en charge thérapeutique;
✓ Le pilotage et soutien à la Politique sanitaire qui vise à assainir la gouvernance des programmes.
S’agissant de la Prévoyance sociale dont le budget connait une baisse de plus de 5,5 milliards de FCFA, pour le ministre de la santé les urgences sont :
✓ La solidarité nationale pour mieux promouvoir les droits de l’enfant, soutenir les élèves et étudiants isolés prendre en charge les personnes vivant avec un handicap, développer les associations actives en protection sociale;
✓ La protection sociale assise sur des textes d’application du code de protection sociale, l’amélioration de la performance de la CNAMGS et de la CNSS, l’amélioration de la gratuité des frais d’accouchement, la mise en place du fonds des travailleurs indépendants et des assurés volontaires, l’amélioration du taux d’immatriculation des populations cibles;
✓ Le pilotage et soutien à la Politique de protection sociale pour redynamiser l’ensemble des services sociaux sur le territoire national.
La phase interactive de ces échanges avec les députés a été mise à profit pour envisager d’élargir le champ des priorités à d’autres questions qui tiennent à la santé et au bien-être social des populations, comme la structuration du programme de Procréation médicale assistée ou encore l’apport de la médecine traditionnelle à l’offre de santé publique.
La rédaction/ Source com gouv