Mercredi 24 juillet dernier, a été marquée par l’ouverture des conférences budgétaires ministérielles pour l’élaboration de la Loi de finances 2025.
Sous la présidence de Charles Mba, ministre du Budget et des Comptes publics, plusieurs membres du gouvernement ont exprimé leurs besoins en ressources financières pour mener à bien leurs missions respectives.
Parmi les ministres présents figuraient Camélia Ntoutoume-Leclercq pour l’Éducation nationale et la Formation professionnelle, Jeannot Kalima pour l’Énergie et les Ressources hydrauliques, ainsi que d’autres figures clés comme le Pr Hervé Ndoume Essingone pour l’Enseignement supérieur, la Recherche scientifique et l’Innovation technologique. Chaque ministre a défendu ses exigences budgétaires, démontrant ainsi l’importance de leurs portefeuilles pour le développement national.
Les conférences budgétaires servent non seulement à allouer les fonds nécessaires, mais aussi à promouvoir une gestion financière rigoureuse et transparente, conformément aux normes de l’orthodoxie financière. Charles Mba a souligné l’importance de cette approche, soulignant que chaque programme budgétaire doit être aligné avec les objectifs des politiques publiques, garantissant ainsi l’efficacité et la transparence des dépenses gouvernementales.
« L’orthodoxie financière doit être le gouvernail de la gestion des finances publiques », a déclaré Mba, mettant en avant la nécessité d’une planification budgétaire minutieuse pour atteindre des résultats concrets. Chaque demande budgétaire présentée lors de ces conférences est évaluée en fonction de sa soutenabilité et de sa capacité à contribuer de manière cohérente aux objectifs nationaux.
La participation active des ministres, tels que le capitaine de vaisseau Loïc Moudouma Ndinga pour les Transports et la Marine marchande, ainsi que le général Flavien Nzengui Nzoundou pour les Travaux publics, reflète l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins diversifiés de la population gabonaise à travers des politiques publiques efficaces et bien financées.
Les prochaines étapes des conférences budgétaires verront d’autres ministères exprimer leurs exigences financières, assurant ainsi une planification budgétaire claire et inclusive pour l’année à venir.
Jean 1er