Certains jeunes se sentent, surement, plus libre lorsqu’ils sont libérés des contraintes de la présence parentale. Plus personne pour vous dire quoi faire et comment la faire. C’est peut-être ce que ressent la plupart des étudiants gabonais qui se retrouvent à l’étranger. Une liberté de faire tout ce qui nous est possible sans se soucier du moindre reproche. Mais cette forme de liberté ne devrait pas s’accommoder d’infraction.
En effet dans le quotidien L’Union du 22 septembre dernier, on découvre des inscriptions qui ne font pas bon ménage avec la vie estudiantine des étudiants gabonais du Rwanda : « Abus d’alcool et consommation de stupéfiants, nuisances sonores, rixes, indiscipline, impolitesse et outrages aux agents des forces de l’ordre et de sécurité », sont autant d’infractions qui mettent à mal la réputation des étudiants gabonais et collent au Gabon des étiquètes non valorisantes.
« Sans compter ceux qui se caractérisent par leur absentéisme aux cours et qui ne paient pas leurs frais de scolarité », ajoute L’Union. Des écarts de conduite dont parfois les parents, restés au pays, n’ont aucun écho. Un étudiant gabonais présent dans un pays étranger doit comprendre qu’il est le reflet de la société gabonaise dans cette terre d’accueil.
N.e.s.y Ella
