Le cas de Hervé Patrick Opiangah, ancien ministre des Mines au Gabon, a récemment captivé l’attention des médias internationaux, notamment la chaîne de télévision TV5 Monde. Accusé dans une affaire de mœurs en rapport avec sa propre fille, Opiangah se trouve actuellement en exil forcé, cherchant à faire cesser les attaques violentes et les injustices dont il est avec sa famille, victimes de la part de la justice gabonaise.
Face à cette situation, les avocats d’Opiangah ont décidé de saisir la Commission africaine des droits de l’Homme, dans l’espoir de mettre fin à ce qu’ils qualifient de harcèlement politique et de machination judiciaire à son encontre. Malgré les multiples recours engagés auprès des instances judiciaires nationales, Opiangah affirme que l’appareil militaire et policier de l’État gabonais est utilisé de manière abusive contre lui, l’empêchant ainsi d’obtenir justice dans son pays. Il en veut pour preuve, l’absence de plainte contre lui, le parjure du procureur de la République ou encore l’absence de victime.
Selon ses avocats, Opiangah désire ardemment pouvoir rentrer en toute sécurité au Gabon, protéger sa famille, sauver ses entreprises et récupérer son patrimoine, actuellement saisi par les autorités. La saisine de la Commission africaine des droits de l’Homme est perçue comme un dernier recours pour faire valoir ses droits et mettre fin à ce qu’il considère comme un complot ourdi contre sa personne.
Cette affaire, qui a suscité un vif émoi tant au Gabon qu’à l’étranger, soulève des questions essentielles sur le respect des droits de l’Homme et de l’État de droit au Gabon. En effet, l’utilisation abusive de l’appareil judiciaire et militaire pour régler des différends politiques ou personnels pose un sérieux problème pour la démocratie gabonaise.
Il est essentiel que la Commission africaine des droits de l’Homme examine attentivement le cas d’Opiangah et veille à ce que ses droits fondamentaux soient respectés.
Le cas d’Hervé Patrick Opiangah met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux activistes politiques et défenseurs des droits de l’Homme en Afrique. Ces avocats fermement engagée à lutter contre toute forme d’injustice et d’abus de pouvoir.
WARREN-AYMARAS