Trois questions à Jean François Meye , professeur en gynécologie obstétrique et doyen en faculté de médecine sur la Procréation Médicalement Assisté (PMA). Éclairage..
Bonjour professeur, qu’est ce que la PMA, en quoi est ce une prouesse pour le Gabon ?
La PMA est simplement un ensemble de pratique médicale permettant à un couple d’obtenir une grossesse alors qu’ils avaient les difficultés à l’obtenir.
Ce qu’il faut noter c’est que c’est l’un des rares centre en Afrique qui se fait dans un service public. Le plus souvent c’est le privé qui le fait donc je voudrai encore une fois renouveler tous nos remerciements au chef de l’État qui nous permet d’exercer notre art dans les conditions idéales.
La PMA est elle à la portée de Tous ?
Pour avoir tout ce que nous faisons, rien n’est fabriqué surplace nous devons faire venir ça dans des conditions spécifiques donc nous avions défini un pan à la PMA au Gabon qui varie entre 2.700.000 et 5.500.000 qui est vraiment dérisoires. On intervient en fonction des situations, nous regardons surtout s’ils ont déjà fait une première tentative. Parfois y’a des femmes à qui l’on a fait la fibre à coût zero mais d’autres qu’on accompagne aussi. En réalité vous savez que la plupart des gabonaises qui allaient à l’étranger faire la fibre en soins IN VITRO dépensaient entre 10 et 15 millions, vous comprenez que derrière ça c’est l’État gabonais à travers l’hôpital qui prend en charge la plus grande partie de ce coût là.
Pour finir, quel est le bilan des PMA dans notre pays ?
Nous avons commencé notre activité il y’a un peu près de un an. C’était en mars 2022, à ce jour nous avons eu sur 86 réalisations de PMA 30 grossesses à peu près, ce qui correspond aux standards internationaux, nous avons actuellement eu 6 accouchements, nous avons 21 grossesses en cours avec les accouchements qui auront lieu dans quelques jours et nous avons perdu par des fausses couches et par des gélules trois grossesses.
La rédaction